Déclaration : Où va le FFS ?

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Notre parti traverse une crise majeure. Elle se traduit par une dérive dangereuse dans ses principes, ses fondements et ses valeurs.

Les militants sont inquiets et se posent légitimement des questions

– Où va le FFS ?

– Pourquoi tant de silences ?

– Qu’attend la direction nationale pour convoquer l’instance nationale habilitée à évaluer la situation du parti ?

– Comment a-t-on osé remercier le Conseil constitutionnel pour avoir attribué un quota de sièges supplémentaires au parti ?

Paradoxalement, au lieu d’apporter des réponses à ces attentes, la direction nationale fait dans l’intox, l’intimidation, le chantage, la corruption et la menace de sanctions.

Cette attitude violente et répréhensible concourt à l’éclatement du parti.

Elle est à contre sens de l’une des principales recommandations du président du parti régentée sur le rassemblement des énergies. Bien entendu, ce rassemblement constitue en soi un projet politique et doit obéir à une éthique de débats, une adhésion aux principes fondateurs du parti et à un partage de responsabilités, il ne s’agit ni d’une auberge espagnole ni de l’exercice de discipline autoritariste.

Une œuvre ardue mais réalisable.

Animés d’une volonté collective, farouche et assumée en faveur de l’aboutissement de ce rassemblement des énergies, nous militants de la fédération de Tizi-Ouzou, réunis à Bouzeguene, lançons un appel à toutes celles et ceux restés fidèles et attachés aux principes fondateurs du FFS, jaloux de son autonomie, à faire l’effort politique pour la concrétisation de cet objectif.

Transcender les subjectivités et les faux clivages constitue un acte politique responsable.

La priorité des priorités réside aujourd’hui dans la restitution de notre cher parti FFS aux militants

et à la société.

N’avons-nous pas inscrit dans nos textes que la raison d’être et la mission historique du FFS sont : « l’instauration de la paix, la justice, la démocratie, la tolérance et l’enracinement des droits de l’homme ».

Nous militants du FFS, ancrés dans ses valeurs, condamnons fermement les mesures et sanctions arbitraires et réfutons la conduite impérieuse de la gestion du parti menée par l’actuelle direction.

Bouzeguene, le 1er juin 2012

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