Les habitants de la cité de Maâmar bloquent la RN 25

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A peine quarante-huit heures après l’affichage de la liste des 198 logements, les réactions ont commencé. Hier, les habitants de la cité de Maâmar ont recouru à la fermeture de la RN 25 au niveau de leur localité refusant tout passage même au transfert des malades. Des barricades ont été placées des deux côtés de l’entrée de la cité. Cette action, selon les contestataires, a été décidée en assemblée générale. Les raisons qui ont poussé les habitants de cette cité à réagir, pour la énième fois, de la sorte sont au moins deux. La première consiste à dénoncer le fait que, « toutes les autorités, c’est-à-dire, le directeur de l’OPGI, le chef de daïra et le maire, n’ont pas tenu leur promesse qui était de reloger douze familles dans le projet des 198 logements qui viennent d’être attribués. » Dans cet ordre d’idées, les représentants des habitants exhibent les deux procès verbaux, dans lesquels sont consignées toutes les décisions. D’abord, celui paraphé en mai de l’an dernier, dans lequel on peut lire comme résolution finale : « Après débats et concertation avec les concernés ayant introduit des recours, il a été décidé de prendre en charge six parmi eux dans le programme RHP de 76 logements et les douze restants seront relogés dans des logements sociaux à Draâ El-Mizan définitivement dans le programme des 40 logements à la ZHUN ». Quant à la deuxième raison, elle a trait au retard accusé dans le lancement du projet RHP. Dans un PV du 02 janvier dernier, soussigné par les représentants des habitants, le maire de Draâ El-Mizan et le directeur de l’OPGI de Tizi-Ouzou, il a été décidé de délocaliser le projet des 76 logements prévus à Maâmar vers la ZHUN de Draâ El-Mizan, en raison des contraintes rencontrées pour la concrétisation de ce projet en deux tranches, notamment en ce qui concerne le recasement des familles et c’est en commun accord que cette décision a été prise. Toujours concernant le relogement des douze familles, les signataires du document se sont entendus sur le fait que c’était la commission de daïra qui les prendra en charge. Les contestataires demandent la présence du wali, car il est le seul interlocuteur valable et crédible pour régler cette situation qui date de plusieurs années.

Amar Ouramdane

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