Ruptures de stock à répétition à l’EPSP

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Les médicaments d’urgence font cruellement défaut, au niveau des structures de soins relevant de l’établissement public de soins de proximité (EPSP) de Seddouk.

Le personnel officiant au niveau des points d’urgence (PU) des polycliniques, tout dévoué et disponible qu’il est, n’en est pas moins désemparé et impuissant face au nombre toujours croissant de malades. « Il n’y a pratiquement que l’oxygène et quelques médicaments de base à nous proposer. Pour le reste, il faut se débrouiller », se lamente un patient rencontré dans les couloirs de la polyclinique d’Amalou. Interrogé à ce sujet, un agent paramédical officiant au sein de la polyclinique de Seddouk parle de « problème récurrent qui touche tous les établissements de santé publique ». Notre interlocuteur soutient que même des hôpitaux tels que les EPH d’Akbou et de Sidi Aïch, ne sont pas épargnés par cette pénurie. Une pénurie qui occasionne de gros préjudices aux malades, dont la qualité de prise en charge s’en trouve fatalement dépréciée. Surtout quand on sait que l’on est en pleine période des allergies au pollen, se traduisant par une recrudescence des affections respiratoires. « Il m’a fallu parcourir plusieurs Kms pour acheminer un parent asthmatique à la polyclinique d’Ighzer Amokrane, et qu’elle ne fut ma surprise quand on me dit que je dois encore faire le tour des officines privées pour me procurer un médicament d’urgence », relate horripilé un jeune du village Khenfor dans la commune d’Ouzellaguen. « Pourquoi un médicament, aussi vitale, est disponible chez le privé et pas à la polyclinique », s’interroge notre interlocuteur, qui nous dit être indigné par le fait qu’un service aussi sensible, dans la chaîne thérapeutique, comme le PU, soit le maillon faible de la santé.

N. M.

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