Bouhamza, une commune située en haute montagne a bénéficié d’un quota conséquent en logements sociaux locatifs, apprend-on auprès du P/APC
«Notre commune compte aussi des citoyens de la classe moyenne qui ne possèdent pas de terrains à bâtir pour prétendre à une aide de l’Etat pour la construction d’un logement rural, mais qui aimeraient avoir leurs logements neufs pour vivre décemment. Pour cette catégorie de citoyens, nous avons fait tout notre possible pour arracher un projet pour la construction de logements sociaux locatifs. Notre demande a été exhaussée par la wilaya qui vient de nous accorder un projet pour la construction de 70 logements que nous construirons dans des endroits différents. Nous avons affecté 30 unités au chef-lieu communal que nous construirons sur le terrain réservé à la construction de locaux professionnels. Des locaux non réalisés depuis trois ans que nous avons préféré ne pas réaliser. 20 logements ont été affectés pour le village Tansaout et 20 autres pour le village Mahfouda. Leur réalisation sont pour bientôt», a annoncé notre interlocuteur. Il faut dire aussi que la commune de Bouhamza bénéficie chaque année d’un quota de logements ruraux que la commission de daïra dont siège le P/APC attribue aux demandeurs ayant déposé des dossiers pour des aides de l’Etat à la construction dans le cadre du FONAL. «Pour l’exercice en cours, notre commune vient de bénéficier d’un quota de 40 logements pour de nouvelles constructions et d’un autre quota de 20 autres pour l’aménagement de logements déjà existants. Ceci dit, la demande reste toujours supérieure à l’offre. Nous avons recueilli 200 dossiers pour la construction de logements neufs et 100 autres pour la réhabilitation. Je voudrai juste attirer l’attention des pouvoirs publics sur le fait que les quotas attribués jusque-là à notre commune sont loin de répondre aux demandes exprimées par les citoyens et je souhaite pour cela à ce qu’ils soient revus à la hausse pour satisfaire toutes les demandes émanant des citoyens, dans ce cadre», a précisé notre interlocuteur.
L. Beddar