Le village Ath Lahcène, dans la commune de Béni Yenni a vécu, avant-hier, une journée pleine d’émotion, mais aussi de colère et d’indignation, lors de l’enterrement de la défunte Ghenima Chetir.
Ils sont venus nombreux compatir à la douleur de la famille de la défunte, mais aussi pour s’associer à toutes les voix qui s’élèvent pour condamner son assassina. Au village Aït Lahcène, les proches et les anonymes qui ont accompagné la famille durant toute cette douloureuse épreuve, qui a duré plus de vingt jours, ne comprennent toujours pas, à l’instar de la majorité de la population, les circonstances de l’enlèvement et de la séquestration de cette jeune fille innocente. Des questions qui resteront sans réponses, tant que les services de sécurité n’ont pas élucidé cette affaire. Pour rappel, Ghenima Chetir, âgée de 24 ans, a été enlevée, le 17 mai dernier du côté de la station routière de voyageurs de Beni douala, en voulant rentrer chez elle. Portée disparue depuis cette date, sa famille, les amis, la presse et les services de sécurité ont lancé des appels et des recherches pour la retrouver, mais en vain. Elle a été retrouvée le 25 du même mois au CHU Mustapha Pacha d’Alger où elle avait été admise sous X. Malgré son état de santé jugé critique, tout le monde pensait que la jeune fille allait s’en sortir. Au bout de dix jours, la victime a rendu l’âme, le 5 juin dernier, laissant sa famille et toute la population de Béni Yenni et de Kabylie dans l’émoi et la consternation.
Nassim Zerrouki