Selon le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), des membres des services de sécurité « ont embarqué samedi soir, les sept membres du comité de soutien des greffiers en grève de la faim, qui étaient en sit-in ouvert à Alger », mettant ainsi fin au sit-in ouvert initié par le dit comité qui avait pris place à la rue jouxtant la Maison de la presse tahar Djaout à Alger depuis le 6 juin dernier. Après plus d’un mois de grève de la faim, le ministère de la Justice n’a pas révisé sa position concernant l’ouverture de dialogue avec les greffiers, qui continuent de souffrir en silence à la Maison des syndicats à Dar El Beida. De ce fait, le SNAPAP ne compte pas lâcher du lest jusqu’à satisfaction des revendications socioprofessionnelles des greffiers. Précisant que les greffiers souffrent, chaque jour, « de chute de tension artérielle, d’hypoglycémie, de difficultés respiratoires et de fatigue extrême due à l’anémie ». Face à cet état de fait, le SNAPAP met en garde le ministère de la Justice « quant à la manière avec laquelle il répond aux revendications de la fédération des fonctionnaires de la justice et aux grévistes de la faim, et à son refus d’ouvrir une porte de dialogue et prendre en charge leurs préoccupations légitimes »
Samira Saïdj