La Coordination de la société civile de la commune d’El-Mokrani a recensé, dernièrement, pas moins de 11 zones jugées particulièrement démunies, situées pour la plupart en montagne. Des zones qui nécessitent, selon Mezrag Djellal, président de cette coordination, un véritable plan de développement pour améliorer le quotidien de centaines d’habitants et rattraper le retard accumulé, ces dernières années. Selon le même responsable, d’innombrables insuffisances sont enregistrées dans ces zones. A commencer par les commodités vitales. En effet, des problèmes liés à l’eau potable, l’assainissement, l’électricité et le gaz se posent toujours avec acuité dans cette partie de la commune.
A cela s’ajoutent des insuffisances, en matière de routes, de structures de santé, d’éducation et d’habitat rural. «Nous avons recensé pas moins 11 zones d’urgence dans la partie montagneuse de la commune d’El-Mokrani, où la population manque pratiquement de tout. Les manques concernent tous les domaines. Cela va des commodités vitales, aux infrastructures de base (dispensaires, écoles…), en passant par le logement rural», a-t-il confié. Et d’ajouter : «Les habitants de ces zones souffrent vraiment et il faudra un plan de rattrapage pour répondre à leurs préoccupations.» Parmi ces zones, notre interlocuteur a cité Ouled Rbia, Mraracha, Zaouia, Messif, Mezdata, Ouled Ben Ali, Ouled Ben Amar, ElHamam et Ouled El-Arbi.
Le président de la Coordination de la société civile d’El-Mokrani a également fait savoir que les préoccupations des habitants de ces zones de montagne avaient déjà été communiquées aux autorités de wilaya, et ce à plusieurs reprises. Seulement, leur prise en charge tarde à venir. «Nous avons par le passé transmis les doléances des habitants des régions de montagne de la commune aux autorités de wilaya», a-t-il indiqué, tout en espérant que les choses vont rapidement évoluer dans le bon sens pour la prise en charge de ces problèmes, conformément aux instructions données, récemment, par le président de la République aux walis quant à la nécessité de rattraper les retards, en matière de développement que connaissent beaucoup de zones à travers le pays.
D. M.