La population s’insurge !

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Les habitants de la commune de Bordj Okhris, à une trentaine de kilomètres au sud est du chef-lieu de la wilaya, se plaignent de la défaillance de l’éclairage public au niveau de leur localité. Ainsi, et d’après plusieurs témoignages, ce dysfonctionnement a été exposé aux sévices concernés à diverses occasions, mais en vain. En effet, dans plusieurs localités de cette commune, l’éclairage public est en panne, pour ne pas dire inexistant. Ces carences, ont été relevées notamment dans les localités de Balkat et Sidi Slimane. Les villageois de ces hameaux ont fait état de leur exaspération vis-à-vis de ces défaillances. Moussa, agriculteur de son état, nous a expliqué avec une certaine colère, que « les autorités locales ont été saisies à maintes reprises, dans le but de réparer les lampadaires défectueux, ou alors de procéder à l’installation de nouveaux. Cependant, on a beau écrire des requêtes et envoyer nos doléances, notre situation demeure inchangée », a-t-il regretté. D’autre part, même le chef-lieu de daïra de Bordj Okhris connaît des anomalies d’éclairage et rend la circulation nocturne difficile, pour ne pas dire quasi-impossible. Pour rappel, au mois de février dernier, des dizaines de citoyens de cette localité avaient investi la rue, pour réclamer un projet d’aménagement urbain. Parmi leurs doléances, l’installation ou la réparation de l’éclairage public, figurait en haut de la liste. Selon divers avis, les citoyens se sont dit « prêts à renouer avec la contestation », si les autorités concernés n’ y remédient pas dans les plus brefs délais. C’est ce que nous a affirmé Mouloud, membre d’une association de quartier : « Je pense que le temps des requêtes est révolu ! Nous envisageons de recourir à la protestation », a-t-il menacé. Et d’ajouter :  » C’est vraiment regrettable de devoir recourir à la force pour une simple question d’éclairage. Mais si les autorités publiques en générale et nos élus en particulier persistent à faire la sourde oreille, on sera contraints de hausser le ton », a-t-il prévenu.

Ramdane B.

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