Les habitants de la cité des 200 logements de la nouvelle ville d’Aïn Bessem, notamment ceux demeurent face à la nouvelle mosquée Tarek Ibn Ziad, se plaignent de la multiplication du nombre des marchands informels de fruits et légumes qui ont transformé la route face à leur quartier en un véritable dépotoir à ciel ouvert. Selon les riverains, ces marchands ne se gênent pas a exposer leurs marchandises sur le bord de cette route, alors que les trottoirs leur servent de dépotoir et de décharge à ciel ouvert. Une situation qui a provoqué une véritable anarchie sur place. En effet, et depuis l’ouverture de la mosquée, le nombre de marchands n’a jamais cessé d’augmenter, un commerce florissant grâce aux fidèles de cette mosquée, qui s’approvisionnent en tout genre de marchandises à leur sortie du lieu de culte. Un état de fait qui provoque aussi d’énormes bouchons de la circulation à la sortie de la mosquée : « la route se transforme en un véritable marché à la sortie des fidèles, surtout lors de la prière du vendredi, les marchands installent leurs marchandises carrément au milieu de la route, bloquant ainsi la circulation automobile, au niveau de cet axe», nous dira l’un des habitants du quartier. Par ailleurs, les habitants nous ont confirmé que les autorités locales, la police de même que la gendarmerie ont essayé d’arrêter ce commerce à maintes reprises, mais en fin de compte, ces vendeurs informels finissent par regagner les lieux, en s’accaparant davantage de place et d’espace, aussi bien sur la route que sur les trottoirs.
Oussama K.