L’association de bénévolat Thiziri Ferhoune organise depuis jeudi, en collaboration avec les associations et les comités de villages ainsi que l’APC d’Akfadou, la première édition du festival de l’Akfadou.
A l’occasion, un riche programme a été concocté il s’étalera jusqu’au 18 du mois en cours. Les festivités sont abritées par les infrastructures du chef-lieu communal Tiniri, notamment le lycée Chouhada Oudjadi, la maison de jeunes et le stade municipal. Concernant ces activités, une vingtaine de chapiteaux ont été dressés dans la cour du lycée Chouhada Oudjadi où est ouverte une exposition riche en couleurs. Exposant à titre personnel et représentant des associations locales ou venant des quatre coins de la wilaya de Béjaïa et d’ailleurs, Tizi-Ouzou notamment. Des artistes-peintres, écrivains, sculptures, bijoutiers, créatrices de robes kabyles, etc. chacun semble trouver son compte sous ces chapiteaux. Rencontres sportives, théâtre, conférences, projections, soirées artistiques et poétiques, recueillement sur les tombes des artistes de la région, ainsi que des sorties dans certains village, à l’image de Ziwi, Mezouara (siège du PC de la wilaya III historique) et sur le site du dernier moulin de l’Akfadou, sont prévus sur l’agenda des organisateurs. A signaler que la mise en œuvre et la concrétisation de ce grandiose projet n’était possible que grâce à la bonne volonté des jeunes de l’association Thiziri, en premier lieu, mais aussi à l’aide précieuse de certaines figures culturelles locales et certains industriels enfants de la région et d’ailleurs, à l’instar du patron de la célèbre boite «Asta Lavista» implantée à Alger, très connu dans le monde des expositions à l’échelle nationale ainsi que «Danone Djurdjura». L’organisation était impeccable de tous points de vu. M. Zidahnal Tarik, commissaire du festival que nous avons rencontré sur les lieux n’a pas caché son bonheur concernant le déroulement de cette manifestation. A ce sujet, il nous dira : «Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cet événement majeur dans la vie de notre commune». Ce festival, faut-il le souligner, se veut un plaidoyer pour le classement de la forêt de l’Akfadou comme parc national.
Arezki Toufouti