Bien qu’il sache déjà qu’il ne peut se permettre un technicien de grande renommée, en raison des moyens financiers trop restreints, Hannachi ne se prive pas pour autant de négocier avec de grands noms et d’opter, ensuite, pour un coach étranger bon marché et de moindre calibre.
«Une manière de se faire un coup de pub, avec des annonces en grande pompe», vouées, en fin de compte à l’échec pour des raisons évidentes de moyens, commentait, hier, un groupe de supporters. Mais cela ne semble guère gêner Hannachi, sinon comment expliquer qu’après avoir échoué dans ses négociations avec les deux techniciens français, Froger et Remy, il contacte Fabbro, un entraîneur qui a déjà exercé au MCA où il percevait, à l’époque déjà un salaire qui avoinait les 15 000 Euros, sans compter une colossale prime de signature. Un indice révélateur de la nullité de la transaction, avant même l’entame des négociations qui devraient avoir lieu aujourd’hui ou demain. Il est tout à fait logique de penser que l’Italien ne viendra pas à la JSK, lorsqu’on sait que les contre propositions des deux Français, cités plus haut, étaient très en deçà de ce que percevait Fabbro au MCA entre 2006 et 2008. «Après avoir gagné du temps, en bernant les supporters par de fausses promesses, notamment le fait de faire venir de grosses pointures, à l’image d’Aoudia, Slimani, Chaouchi, Benmoussa, Aouedj, Belaïli et autres, tout en se faisant débaucher la majorité de ses cadres par d’autres clubs, Hannachi joue, maintenant, la carte de l’entraîneur. Une autre échappatoire pour détourner l’attention», nous a dit, hier, Aâmi Saïd, un supporter du troisième age très connu sur la place de Tizi-Ouzou, avant d’enchaîner que «Hannachi s’est contenté d’un recrutement de seconde zone, qui a provoqué des mécontentements au sein des supporters du club, il tente de gagner encore du temps sur un autre registre, celui du futur entraîneur. Une chose est sûre, quelle que soit l’issue du rendez-vous qu’il aura avec Fabbro, Hannachi ne finira jamais d’étonner par ses déclarations contradictoires, disant une chose le matin et son contraire le soir».
S. K.