Créée il y a huit ans et considérée comme l’une des meilleures associations au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, vu la qualité de ses athlètes, l’association des amis de Taekwon-do de Fréha (ATF), présidée par Ali Boucherab, compte en son sein toutes les catégories d’athlètes, des poussins aux seniors.
Ces derniers s’entraînent dans la vétuste salle du complexe sportif de proximité de Fréha, et des fois jusqu’à une heure tardive dans la nuit faute de créneaux disponibles. L’ATF, à l’instar des autres au niveau de la wilaya, souffre énormément sur le plan financier, ce qui pousse ses responsables à abandonner pendant des mois et à ne reprendre que lorsqu’ils se procurent les moyens, souvent de leurs propres poches, pour relancer les activités. D’ailleurs, les athlètes ont plusieurs fois renoncé à participer aux divers championnats nationaux faute de moyens. Sur le plan résultats, ils ont déjà décroché des titres dans les rares fois où ils se sont engagés aux compétitions. On peut citer, entre autres, la deuxième place (vice champion d’Algérie) décrochée par Mohand Messaoudi et la troisième place de Belaid Boucherab, au championnat national de Taekwan-do en 2006, sans compter les titres au niveau de la wilaya. Ajoutez à cela, le prometteur athlète, Malek Saidani, s’est récemment qualifié à la dernière phase du national, qui se déroulera le 29 juin prochain à Alger. Sur un autre volet, les membres de l’association comptent organiser, au mois de juillet, une assemblée générale pour élire un nouveau président et un nouveau bureau, qui s’activeront mettre en place un projet ambitieux pour l’avenir de l’association. Les membres de l’association, à leur tête le président, lancent un appel à tous les amoureux de cette discipline olympique, d’origine Coréenne et dont l’appellation veut dire «la voie du pied et du poing», dans la région d’Ath Djennadh et même à travers toute la wilaya, en vue de les aider à donner une autre dimension au club et à cette pratique sportive, comme ils tiennent à lancer un appel pressant aux autorités concernées pour les aider à sortir l’association du gouffre dans lequel elle végète depuis huit ans car, «même si la volonté et l’abnégation y est, il faut que les moyens et surtout les infrastructures suivent, afin que les athlètes puissent se concentrer idéalement sur leur travail et s’adonner tranquillement à leur sport favori, progresser et décrocher des titres», disent-ils.
K. Kader