Où sont passés les pulvérisateurs à dos ?

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Jamais de mémoire de Saharidjis les moustiques n’ont été aussi…offensives que cette année, la population est soumise à un véritable supplice à base de piqûres cuisantes d’une variété assez…riches de moustiques de toutes sortes et de toutes formes dont le degré de douleur de leurs dards varie d’une espèce à une autre. Ceux qui souffrent le plus sont incontestablement les nourrissons à peau tendre et sensible qui restent les plus ciblés par ces bestioles parasitaires. Les moustiques cette année pullulent au sens large du terme et occupent le moindre espace par d’importantes nuées qui ressemblent à des colonnes de fumées notamment dans les lieux humides et ombragés. Bien entendu, les habitations sont prises d’assaut et subissent une invasion en règle. A qui se plaindre et comment s’en débarrasser ? Sachant que l’ampleur de la reproduction de ces insectes parasitaires dépasse de loin les simples moyens des citoyens et nécessite l’intervention de l’Etat à travers ses services d’hygiène sachant que les foyers de leur nidification et reproduction ne sont autre que les rejets d’assainissement, dépotoirs et décharges publiques. Malheureusement, c’est déjà trop tard pour faire quoi que ce soit sachant que les campagnes de démoustication doivent être déclenchées à la mi-avril pour éliminer efficacement à l’état larvaire ces insectes nuisibles. Abordé à ce propos, l’un des adjoints au maire nous informera que l’APC est en négociation avec une entreprise spécialisée. Même des mouches et moustiques on arrive à en faire un projet, nous ignorons cependant si les gestionnaires de la cité envisagent de lancer un avis d’appel d’offres ou favoriser le gré à gré. Au fait, que fait-on des pulvérisateurs à dos à moteurs acquis il y a quelques années dans le programme de lutte contre la bleue tong ? N’aurait-il pas été mieux de relancer par exemple une opération de blanche Algérie en utilisant ces appareils dont l’efficacité a été testée sur le terrain et faire en même temps bénéficier quelques chômeurs de la localité rongés par l’oisiveté et la misère ?

Oulaid Soualah

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