L’insalubrité qui caractérise certains quartiers du chef-lieu de la wilaya de Bouira, engendre bien des désagréments aux habitants. Parmi les conséquences de la saleté ambiante dans certaines cités de la ville, on relève la prolifération des moustiques.
Ces bestioles trouvent en effet un véritable vivier dans les amas de détritus qui s’entassent un peu partout. Au quartier populaire de l’Ecotec, en plein cœur de la ville de Bouira, les habitants ne cessent de se plaindre contre ‘’ l’invasion’’ de moustiques, dont-ils sont victimes. D’ailleurs, bon nombre de résidants ont fait part de leur exaspération, vis-à-vis de cette situation qu’ils ont qualifiée d’inquiétante. ‘’Depuis le début de l’été on est en proie aux moustiques et autres bestioles en tout genre. C’est franchement invivable’’, ont-ils confié. Même constat dans le quartier des 130 logements, qui manque cruellement lui aussi d’hygiène. A proximité des décharges, les mouches, moustiques et autres cafards prolifèrent en toute quiétude, au grand dam des citoyens. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer, ni à quel marchand de pastilles anti-moustiques se diriger. Fait insolite, dans certains magasins, les ‘’flytox’’ et diffuseurs électriques, sont en rupture de stock. ‘’Les pastilles anti-moustiques sont très demandées en cette période de l’année. J’ai épuisé mon dernier stock, il faudrait que j’aille me ravitailler au plus vite, car les clients ne cessent de me harceler’’, a souligné ce marchand. Que cela soit au Quartier de l’Ecotec, 130 logements, à Draa El Bordj, et d’autres quartiers réputés sales dans la ville de Bouira, la population incrimine principalement les services communaux. En effet, outre le manque d’hygiène flagrant, à tort ou à raison imputé aux services des ramassages d’ordures de la ville, les citoyens interrogés tiennent pour responsable les services de l’APC de cette situation. ‘’ D’habitude, les services de la commune vaporisent à l’aide d’engins, un pesticide assez puissant qui nous épargne contre les moustiques et leurs piqûres. Cette année, rien ! On se fait piquer chaque jour que Dieu fait, sans que les agents communaux n’entament leur travail de vaporisation. Je me demande qu’est ce qu’ils attendent ?’’
Ramdane B.