En plein chef-lieu de la daïra de Boghni et pratiquement danstous les quartiers, le seul décor qui règne est bien la proliférationd’ordures, ajouté à cela en cesjournées des grandes chaleurs, l’écoulement d’eaux usées en plusieurs endroits.
En effet, ce phénomène de saleté qui ne cesse de prendre de l’ampleur au jour le jour, ne semble plus être un souci pour les autorités locales, sachant qu’au vu et au su de tout le monde des décharges paraissent d’un moment à un autre, au point de devenir de véritables montagnes de déchets ménagers, de restes de construction, entre autres. Rajouté à cela, les eaux usées qui coulent à chaque fois, sans que rien ne soit fait, menaçant ainsi la santé des habitants de la ville de Boghni et celle de tous ceux qui y rejoignent des autres communes de la daïra. Au niveau de la cité des 18 logements notamment, au niveau de la station de fourgons desservant la commune d’Assi Youcef, une étendue d’eau qui ne cesse de s’élargir et dégageant une odeur désagréable, n’a suscité l’inquiétude de personne, pour chercher la source et l’origine d’où coulent ces eaux et y trouver une solution. A noter que ces eaux sèchent à peine quelques jours et reviennent à nouveau, et ce depuis un moment. A souligner qu’avant que les habitants des 18 logements, ne construisent le mur de clôture, ces derniers réagissaient au moins et dénonçaient et les montagnes d’ordures, et le second phénomène. Cependant, à présent ni l’un ni l’autre ne semblent les déranger malgré que ce soit le cas. Pourquoi tant de délaissement et d’ignorance de la part des citoyens ainsi que pour veiller sur la santé de tout le monde, puisque le phénomène de saleté concerne tout un chacun ? Et à qui pouvons nous incomber la responsabilité ? Tels sont les interrogations de quelques transporteurs au niveau de l’arrêt d’Assi Youcef, et certains habitants du quartier des 18 logements, soucieux de cette situation. Il convient de signaler en fait qu’il est vraiment impossible de trouver un coin, une rue ou un quartier, sans décharge sauvage. Les services d’hygiène sont-t-ils devenus non nécessaires ? S’interroge un citoyen. Ce dernier affirme que ses soit disants agents d’entretien et surtout avec tout leurs problèmes et les grèves qu’ils observent ces derniers temps, ne travaillent plus et sont perdus de vue. «Avant ces grèves cycliques, on les voyait une fois par hasard, maintenant jamais», déclare un autre habitant des 200 logements. Plus haut et tout prés du siège de la daïra, le même constat avec des tonnes d’ordures partout. Il est enfin important de dire qu’il est temps pour que tout un chacun que se soit individuellement ou collectivement, essaye de faire des efforts, au niveau de leur quartier pour mettre un terme à cette anarchie qui y règne, avec un peu de civisme chacun participe à l’entretien de son environnement. De même pour les autorités locales qui sont appelées à veiller sur la santé publique, par l’assurance d’un minimum de service d’hygiène, le phénomène cessera de progresser.

