Les habitants de la cité 5 Juillet menacent

Partager

Les habitants de la cité du 5 Juillet, par le biais d’un écrit destiné au wali de Tizi-Ouzou et des copies envoyées au chef de daïra, au maire, à la Duc et une copie à la presse, dont nous détenons une copie, menacent de recourir à des actions radicales dont ils n’ont pas dévoilé la nature en vue de dénoncer de nombreux manques et anomalies au sein de leur cité. D’ailleurs dans la conclusion, on peut lire ce passage: “Il parait clair que notre cité présente une image désolante et peu reluisante et nécessite une prise en charge urgente de votre part et nous espérons de ne pas être obligés d’aller à des actions radicales pour faire valoir nos droits”. Dans le même document, les rédacteurs ont énuméré ces souffrances et ces manques, dans l’espoir de faire réagir le premier magistrat de la wilaya en attendant de lui un sursaut d’orgueil afin de rendre un peu de crédibilité aux institutions et aux administrations qui, selon eux, n’ont pas réagi à leurs innombrables lettres de rappel qui leur ont été destinées. En premier lieu, ils lui rappellent que leur cité a plus de trente ans d’existence et qu’à ce jour, aucun acte authentique n’est établi aux acquéreurs. Ce qu’ils relèvent avec acuité sont les opérations d’aménagement urbain à l’intérieur de la cité. “Le projet d’aménagement urbain lancé dans notre cité souffre de plusieurs tares. On peut citer, sans être exhaustif, la non réalisation des trottoirs dans plusieurs endroits pour les seuls motifs évoqués par les autorités, à savoir l’inexistence de constructions sur ces terrains. De notre part, nous soupçonnons une volonté inavouée des autorités de laisser les divers vendeurs de matériaux de construction installés illicitement sur ces terrains nus poursuivre leur forfait au centre de la cité sans être dérangés par un quelconque aménagement de trottoir’&lsquo,; ont-ils écrit. Poursuivant leur réquisitoire, les responsables du lotissement évoquent les clôtures érigées sur des trottoirs non traitées conformément à la réglementation en vigueur. Ils exigent de ce fait des autorités à les mettre en demeure et pourquoi pas à leur envoyer des arrêtés de démolition. Deux autres points très importants aux yeux des membres de l’association de la cité du 5 juillet y ont été consignés dans la correspondance en question à savoir des travaux de bitumage non achevés et non conformes aux conditions retenues dans le cahier de charges et la transformation d’une aire de jeux; située en face du CEM Saïd Boubaghla, en un parc de dépôt de matériaux de construction de tout genre. Le président de l’association nous a confié d’autre part que les habitants bouillonnent et que les responsables devraient assumer toutes les conséquences qui en découleraient si ces doléances n’étaient pas prises en charge.

Amar Ouramdane

Partager