A quand la remise en l’état ?

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Pour procéder à des réparations des avaries survenues au village Aggach sur le réseau d’AEP qui alimente plusieurs localités de la commune de M’Chedallah à partir de la source noire, l’APC de M’Chedallah a dépêché ses équipes d’entretien. Pour ce faire, ces équipes ont du creuser en deux endroits différents en plein milieu de la route reliant le village Aggach au chef-lieu communal une route revêtue en bitume bétonné il y a deux ans à peine. Les avaries causées à cette route par les équipes de M’Chedallah ont été comblées avec de la terre qui s’est tassée dès les premières averses de pluies et forment de véritables cratères qui constituent un sérieux piège pour les automobilistes. Un état de fait qui perdure voila bientôt une année, malgré les maintes doléances des villageois auprès des APC de Saharidj et M’Chedallah, qui affichent un mutisme qui frôle le mépris, malgré le danger qui plane sur les dizaines d’usagers qui l’empruntent quotidiennement. De plus, ces coupes réalisées à l’aide d’engins des travaux publics, constituent un point de départ de la dégradation de cette route flambant neuve, à cause des infiltrations à partir de ces deux points des eaux pluviales, qui les élargissent progressivement. Quand va-t-on réagir pour stopper ces dégradations et éliminer le danger qui guette les usagers ?

S’agissant d’une route située dans la commune de Saharidj et détériorée par les équipes de M’Chedallah, aucun des gestionnaires de ces deux communes ne se sent directement responsable des faits relatés et compte sur l’autre pour y remédier. Un état de fait que les résidents de ce village ont fini par comprendre, après avoir suffisamment patienté. Convaincus à l’heure actuelle qu’aucune des deux communes n’envisage une quelconque opération de remise en état des lieux détériorés, ils avertissent de passer à des actions moins pacifiques pour défendre cet acquis arraché de haute lutte. Après concertation, les villageois ont décidé de ne pas se laisser faire dans le cas ou rien n’est fait d’ici le ramadhan.

Oulaid Soualah

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