La sécurité au Maghreb en débat

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A l’invitation du gouvernement algérien, une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UMA se tiendra, aujourd’hui, à l’hôtel Sheraton. Selon le menu établi, cette réunion qui sera consacrée à la problématique de la sécurité au Maghreb, «se tient conformément à la décision du Conseil des ministres des Affaires étrangères, tenue à Rabat le 18 février dernier», a indiqué le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel.Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères algérien, Mourad Medelci, avait évoqué lors de cette réunion au sommet à Rabat, les relations bilatérales, en indiquant que celles-ci avaient «un caractère stratégique, qu’elles étaient sérieuses mais non suffisantes», en réaffirmant la volonté d’élargir ces relations à tous les pôles de coopération. «Nous avons devant nous des perspectives qui permettent à l’Algérie et au Maroc de consolider leurs relations, et ce, en agissant, jour après jour, pour la concrétisation de la volonté politique qui existe dans les deux pays», a-t-il dit. Répondant à une question sur la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays, M. Medelci a souligné que «nous devons envisager l’avenir non pas seulement sous l’angle des frontières», en considérant que «quelle que soit leur importance (frontières) cela ne doit pas occulter les espoirs que nous portons pour réunir les conditions d’une plus grande intégration». Et enfin, s’agissant de la question du Sahara occidental, le ministre algérien a déclaré que les deux parties ont convenu que chacune respecte le point de vue de l’autre. «Nous avons convenu de respecter le point de vue de chacun sur cette importante question», a affirmé M. Medelci, rappelant que celle-ci est «entre les mains des Nations-Unies depuis des années et le restera à ce niveau». Il a également réaffirmé que l’Algérie avait «une confiance totale en l’Organisation des Nations unies pour qu’elle aboutisse à une solution satisfaisante pour les deux parties, conformément aux résolutions onusiennes». Medelci n’a pas omis, à cette occasion, de rappeler qu’«en 1989, avec la naissance de l’idée de l’UMA, la question du Sahara occidental existait déjà», avant d’estimer que cette question «ne nous empêchera pas d’avoir des relations bilatérales positives». De son coté le ministre marocain des AE, M. El Othmani, a indiqué que toutes les conditions étaient réunies pour donner une nouvelle dynamique à l’édification de l’UMA, étant donné que la volonté politique existait dans chaque pays maghrébin, en affirmant que «l’année 2012 sera celle de l’UMA».

Vers un sommet des chefs d’Etats de l’UMA avant la fin de l’année

Un accord de principe, pour la tenue d’un sommet de l’UMA avant la fin de l’année en cours, a été conclu à l’issue des travaux de la 30e session du Conseil des ministres maghrébins des Affaires étrangères à Rabat. Ce sommet de l’Union du Maghreb arabe devrait se tenir en Tunisie, a annoncé Achour Ben Khayal, ministre libyen des Affaires étrangères, dont le pays assure la présidence de l’actuelle session.

Ferhat Zafane

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