Les citoyens impatients de voir l’application du bitume

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Pendant que le tronçon entre le chemin de wilaya (CW) 98 et la lisière de l’agglomération D’Illiten est bitumé le projet reste inachevé dans la partie qui traverse le village. «L’entreprise chargée de sa réalisation a appliqué selon les prescriptions techniques, après les travaux de terrassement, des couches de granulats compactées mais devant subir une certaine période d’attente pour laisser apparaître les nids de poule qui devront être colmatés avant l’application du bitume», nous dit Bouzid, un jeune actif du mouvement associatif du village. La nouvelle route qui le relie au chemin de wilaya (CW) 98 est à terme, en attendant le pont qui enjambe oued sahel, vers la route nationale n°5 et l’échangeur vers l’autoroute Est-Ouest, est une réalisation indéniable et d’envergure régionale qui vient non seulement au bénéfice du village Illiten, au nord ouest de la commune de Saharidj, mais également à toute la région de la Kabylie de l’ouest du Djurdjura entière, qui, par là s’ouvre un raccourci vers l’autoroute en question, avec un gain de temps appréciable, sachant que c’est un raccourci d’une dizaine de kilomètres épargnant un détour du double de cette distance en évitement des agglomérations urbaines à haute densité de circulation, comme M’Chedallah, Ahnif, Ighrem. C’est un lien entre des axes routiers d’importance nationale quand on sait qu’elle rattache l’autoroute dans la commune d’El- Adjiba, au CW 98, allant de M’Chedallah, jusqu’à Tikjda et Bouira par Haïzer, et la route nationale n° 30 M’Chedallah-Tizi-Ouzou, par le col de Tizi N’Kouilal. Les localités de Semache, Hagui Chekra, Beni Ikhlef, Vouaklane en tireront des dividendes certains de cette infrastructure. Une telle utilité s’est vérifiée avec les dernières chutes de neige qui ont bloqué toute la région, mais, les villageois d’Illiten en ont trouvé par là une issue de secours pour se mouvoir et s’approvisionner en denrées alimentaires et en gaz sans grande difficulté car la route est avantagée aussi bien par la courte distance vers la plaine que par sa basse altitude par rapport à l’autre accès vers le nord, en montée vers la route nationale n°30. «En ce moment, les véhicules qui empruntent ce chemin ne passent pas sans soulever des nuées de poussières qui envahissent aussi bien nos maisons que nos narines et poumons, rendant l’air irrespirable. Sans parler de nos arbres et de nos légumes qui sont transfigurés jusqu’à changer de couleur et perdre de leur qualité et de leur éclat», poursuit notre interlocuteur en exprimant son souhait de voir les responsables de ce projet, ceux de la direction des travaux publics notamment, penser à eux, soit en activant l’opération du bitumage, soit en procédant à l’arrosage de la chaussée avec des citernes, tout au moins durant l’été avec le mois de ramadhan qui frappera à nos portes dans une semaine.;

Mohand Meghellet

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