La viande atteint les 1 300 DA

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Depuis la veille du mois de Ramadhan, le prix des viandes, rouge et blanche, a pris l’ascenseur.

En effet, le mois de carême rime systématiquement avec hausse des prix, et les ménages puisent souvent dans leur épargne ou doivent souvent s’endetter pour le boucler. Il faut dire que la hausse vertigineuse des prix des viandes a atteint son apogée au troisième jour du mois sacré.L’affluence au troisième jour de ce mois sacré était bien timide, par rapport aux deux premiers jours où il a été très difficile de se frayer un chemin au niveau des marchés. La viande ovine est affiché à 1300 DA le kg, alors que le prix de la viande bovine oscille entre 750 DA et 850 DA le kg. Devant la hausse vertigineuse de la viande rouge, beaucoup de consommateurs ont été contraints de se rabattre sur la viande congelée, le poulet et la dinde. La viande bovine congelée est affichée à quelque 600 DA le kg. S’agissant des viandes blanches, le poulet est cédé entre 320 et 400 DA le kg, soit presque le double de son prix à la veille du mois de Ramadhan. Les poissons n’ont pas été épargnés par cette mercuriale, puisque la sardine est cédée entre 250 et 350 DA. Outre la hausse subite de la viande rouge et blanche, les légumes et fruits ont connu une légère augmentation. Le prix de la pomme de terre oscille entre les 45 et 50 DA, la tomate est cédée à 60DA, tandis que le poivron est affiché à 110DA. La courgette, quant à elle, est affichée à 70 DA le kg, et la salade à 60DA. En ce qui concerne les fruits, la pomme frôle les 180 DA, la banane est affichée à 120, alors que l’abricot oscille entre 50 et 80 DA. Le prix des dattes, par contre, a atteint le summum à 380DA le kg. Rappelons, toutefois, que le ministre du Commerce avait tenté d’atténuer la flambée des prix, en appelant les citoyens à pratiquer une consommation rationnelle, pour ne pas contribuer indirectement à une hausse des tarifs. Il a aussi annoncé une augmentation du contrôle des activités commerciales et une intensification de la lutte contre la spéculation sur certains produits alimentaires. En vue d’atténuer également la surchauffe des prix, les pouvoirs publics comptent sur un stock d’environ 10 000 tonnes de poulet congelé. Et quelque 10 000 tonnes de viande rouge ont été importées pour assurer des réserves suffisantes. En dépit de toutes ces mesures, le prix des viandes demeure inaccessible aux citoyens.

L.O. Challal

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