La production oléicole a sensiblement baissé cette année, dans la wilaya de Bouira. Une baisse de plus de 50% par rapport à l’année précédente, où le rendement était bien meilleur selon un responsable de la DSA. En effet, la plupart des huileries de la wilaya ont déjà terminé la trituration des olives amassées et fermées boutique, contrairement à l’année précédente où l’opération s’est poursuivie jusqu’à la fin du mois de février.
A Aghbalou comme à M’chedallah, Haizer ou encore Aït Laâziz, c’est le même constat, le rendement est très faible. Du coup, le prix du litre d’huile d’olive est passé de 350 à 450, voire 500 DA. Un prix légitime pour certains, excessif pour d’autres. Les spéculations vont bon train ; cette rareté arrange les affaires de certains revendeurs de fortunes, qui font le tour des huileries et particuliers, surtout ceux qui disposent d’un surplus de la dernière récolte et ceux qui revendent une partie de leur récolte pour subvenir à leurs besoins. Très appréciée pour ses vertus médicales et nutritives, l’huile d’olive est devenue indispensable, mais à quel prix ! Les services de la DSA de Bouira, qui encouragent entre autres l’oléiculture qui occupe une grande partie du territoire agricole, a mis en évidence un programme pour la labellisation du produit qui est déjà exporté vers l’étranger.
R. B.