Même dominés et gênés par l’organisation et la belle mécanique égyptienne dès le coup d’envoi, les Algériens pouvaient naturellement espérer faire un résultat face aux doubles champions d’Afrique. Jusqu’à ce que l’arbitre béninois, Koffi, ne s’en mêle. Lui, qui n’aurait jamais dû poursuivre cette CAN après avoir oublié un penalty évident au Gabon face à la Tunisie. Bref, quoi qu’il en soit, Koffi était bien là. Et en expulsant de manière très contestable le défenseur central algérien Halliche en fin de première mi-temps, il a provoqué la chute de l’Algérie. Mais aussi la colère de Rabah Saadâne et ses joueurs, qui voyaient le Béninois accorder le penalty à Hosni, qui avait pourtant interrompu sa course d’élan de manière nette.
Désarmés, les Fennecs, tout près d’égaliser sur un coup-franc de Yebda, ne tenaient pas bien longtemps à dix en deuxième mi-temps. Chaouchi marquait de superbe manière le but du break. Et les cartons continuaient de pleuvoir sur l’Algérie, qui perdait ensuite Belhadj et Chaouchi. Pour la défense de l’arbitre cette fois, deux expulsions qui ne semblaient elles pas imméritées. Mais à neuf, puis à huit, cela devenait beaucoup trop complexe pour une équipe d’Algérie qui encaissait deux nouveaux buts en fin de match. Certes, l’Egypte était très forte, certes les Algériens ont d’entrée eu beaucoup de mal à tenir le rythme, mais il faut bien admettre que ce sacré Koffi, présélectionné pour la Coupe du Monde (!) n’a pas vraiment été tendre avec les Fennecs.