C’est devenu un phénomène inhérent au mois de carême. Le manque de transport urbain et interurbain dans la daïra de Tazmalt, agace les citoyens, notamment les travailleurs qui ont du mal, au quotidien, à rejoindre, à l’heure, leurs lieux de travail. La raison en est la rareté des moyens de transport routier (fourgons, bus,…). Le chamboulement des horaires de travail, le farniente induit par le jeûne, la canicule et bien d’autres causes, font que le transport dans cette région fait atrocement défaut. Des transporteurs commencent leur journée tardivement, cela quand ils ne suspendent pas, carrément, leur activité durant ce mois. Résultat: beaucoup de travailleurs arrivent en retard à leur travail. Les gens sont exaspérés et dénoncent ce travail de dilettante qui les pénalise. L’absence de contrôleurs dans certains points de stationnement, exacerbe le problème. En effet, des transporteurs sans conscience ni sens moral, vont jusqu’à attendre, parfois plus de 2 heures, que leurs fourgons soient pleins à craquer pour démarrer, sans prendre en considération ni se soucier des impératifs des usagers, notamment, des travailleurs. Le même problème se pose également à quelques heures de l’Adhan. En effet, le transport devient rare, au fur à mesure que le moment de la rupture du jeûne approche, ce qui met, dans une situation inconfortable, les usagers qui doivent se démener comme des diables pour trouver un moyen de transport et rentrer chez eux.
Syphax.Y

