Les panneaux indicateurs détruits

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Les plaques routières et les panneaux indicateurs qui ornaient le sommet du col de Tizi N’Kouilal ont été déboulonnés et soit emportés soit jetés sur le bas coté de la route. Il ne reste que les socles qui sont encore debout. Cela déroute les routiers, les touristes étrangers à la région et autres estivants qui se sentent perdus une fois arrivé à ce carrefour. Il suffit d’une halte d’une heure sur les lieux pour juger de l’utilité de ces panneaux d’orientation dont la disparition met dans l’embarras les visiteurs, nombreux à être obligés de demander leur chemin. En approchant des ouvrages, il est aisé de constater que les plaques n’ont pas été détruites, mais simplement déboulonnées et, pour la plupart, jetées à terre. Rien qu’au niveau de l’intersection du col, on en dénombre pas moins d’une dizaine qui ont disparu. Les supports n’ayant pas trop souffert de ces agressions, il suffirait de remplacer les plaques tout en veillant cette fois à condamner les tiges des boulons de fixation et les écrous pour éviter à ce qu’elles ne soient de nouveau dévissées. Qui a intérêt à faire disparaître ces plaques et à mettre les touristes dans l’expectative ? Toujours est-il qu’il y a urgence à ce qu’elles soient remplacées. Un cas qui interpelle le service des travaux publics qui doivent faire le nécessaire rapidement pour éviter que des visiteurs transitant par ces lieux ne tournent longtemps en rond avant de trouver le bon chemin, d’autant plus que depuis la fin de l’opération de modernisation de l’axe M’Chedallah -Tizi N’Kouilal sur la RN30, le flux routier a pratiquement explosé sur cet itinéraire, avec une augmentation sensible du nombre d’étrangers durant la saison estivale. Un peu plus loin que le carrefour du col, sur la route menant vers Tikjda à proximité du lieu dit Thabourth Thamelalt, des énergumènes ont détruit le parapet d’un petit ouvrage d’art qu’ils ont mis en travers de la route, à la manière des faux barrages. Plus d’une dizaine de passagers se sont attelés à pousser l’énorme pan du parapet et à dégager la route. S’agit-il d’un acte de banditisme (coupeurs de routes), d’un acte terroriste ou tout simplement de plaisantins qui veulent effrayer les estivants ? Aux services concernés d’en apporter la réponse.

Oulaid Soualah

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