Entre la section syndicale des travailleurs de l’APC de Boghni et l’exécutif communal, les relations semblent tendues puisque, les assurances qui ont été données aux grévistes, par les premiers responsables de la commune, promettant d’œuvrer dans l’intérêt des travailleurs et à la satisfaction de leur plateforme de revendications, à l’issue de la grève du mois de juin dernier, n’ont pas été suivies de faits. Et pour alerter de la gravité de la situation qui touche en premier lieu à la carrière des travailleurs, une déclaration signée par le président de la section syndicale, dont une copie nous a été remise, est venue remettre en cause l’exécutif communal, du fait que toutes les revendications, à l’exception du payement des rappels du personnel technique et administratif, n’ont pas été satisfaites. Parmi les points de la déclaration, illustrant les blocages auxquels ils font face, les représentants des travailleurs relèvent ce qui suit : « le versement non effectué des allocations familiales de certains travailleurs, le rappel des échelons de l’année 2010 non encore réglé les retraités qui attendent de percevoir leur complément de retraite suites aux derniers augmentations des salaires ». Plus que ces faits reprochés à l’exécutif communal, la déclaration déplore aussi le retard dans le payement des salaires du mois de juin. Allant encore plus loin, la section syndicale reproche le manque de sérieux qui règne dans le service du personnel, demandant carrément le départ de ses responsables les accusant d’incompétence : « aucun suivi n’est assuré pour la carrière des travailleurs et leur droit à une quelconque promotion est bafoué ». Enfin, la section syndicale fait état, dans sa déclaration, de cas de travailleurs dont la carrière n’a pas évolué depuis des années et du cas précis d’un travailleur qui a été promu dans le cadre de la commission paritaire et qui fut informé par la suite que son dossier a été rejeté par la fonction publique.
B. S.