Le cas de ces revendeurs de confiseries tant locales qu’orientales, qui se sont multipliés à travers l’ensemble des agglomérations et chef-lieux des communes, ne semble déranger personne, malgré le danger que font planer sur la santé publique ces sucreries qui ne sont ni emballées ni protégées.
Ces produits sur lesquels tournoient des nuées de mouches et qui se retrouvent saupoudrés d’une fine couche de poussière après seulement quelques heures sur les lieux, se transforment en véritable réceptacle de toutes sortes d’impuretés et de microbes. La Zlabia cédée cette année à 250DA le kg, le Kalbellouz à 300DA, et une série d’autres confiseries aussi chères les unes que les autres traînent là durant plusieurs jours. Le plus bizarre, c’est que ces marchandises finissent toujours par trouver preneur, même quand elles commencent à changer de couleur et de saveur, sous l’effet de la chaleur et la pollution de ces villes et bourgades qui croulent sous les amoncellements d’ordures. Passe encore, que cela se passe dans les agglomérations reculées loin des regards gênants, mais quand c’est en plein centre-ville de M’chedallah, qui fait office de chef-lieu de daïra ou sont regroupés tout les services étatiques dont la mission est de lutter contre ce genre de comportement, tels que les services d’hygiène communaux, ceux de la prévention, ceux du commerce et de la qualité et les divers corps de sécurité qui ont un droit de regard sur ce genre d’activité notamment quand elles présentent des risques sur la santé du consommateur, l’on est interloqué de l’indifférence qui règne.
Oulaid Soualah