Atravers une balade que nous avons effectuée le week-end der nier au centre-ville de Michelet, ainsi que dans la localité d’Aït Yahia, nous avons pu constater la grande ambiance qui règne parmi la population, qui a su combler le vide engendré par l’absence de progr ammes culturels et artistiques. En effet, et après le f’tour, les ruelles des deux villes sont pr ises d’assaut par les citoyens. A commencer par les cafeterias qui restent les endroits privilégiés pour la majorité d’entre eux, s’attablant autour d’une tasse de thé et jouant aux cartes ou aux dominos. «Comme vous voyez, nous essayons de combler le vide culturel qui règne par ces rencontres amicales. Chaque année c’est le même décor dans cette ville, rien n’a changé», nous a dit un étudiant. Les Zalabia, Kalbalouz et brochettes emplissent toute la ville de bonnes odeurs. Des activités initiées par de jeunes chômeurs, qui tentent de gagner leur vie, comme nous le fait savoir Hamid : «Chaque Ramadhan, je propose des brochettes, c’est un moyen de passé le temps et de faire quelques affaires, dans une région où le chômage atteint des proportions alarmantes». A Aït Yahia, c’est le chef-lieu qui est rempli de villageois, les salles de jeux affichent complet, tandis que les locaux réservés au fameux jeu «Loto», suscitent l’engouement de toutes les catégories. Côté village, la disponibilité du transport durant la nuit a permis à la plupart des villageois de rejoindre la ville. «Le Ramadhan a perdu de son charme, à la grande époque les villages étaient très animés et les soirées se prolongeaient jusqu’au shour. Les pouvoirs publics doivent se pencher sur ces régions montagneuses», nous expliquer a un sexagénaire à la retraite. Il faut dire qu’un manque flagrant de toute les commodité et loisirsr ègne dans ces deux localités. Néanmoins, la solidarité l’amour et la fraternité des habitants a surelever le défit.
Slimane Ben Addi