Les villageois d’Aït Ali Ouahmed et ceux d’Aït Graiche ferment la Sonelgaz et l’ADE

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Les habitants d’Aït Ali Ouahmed et ceux d’Aït Graiche ont procédé hier dimanche, dès les premières heures de la matinée, à la fermeture de l’antenne locale de l’Algérienne des eaux (ADE) sise au chef-lieu de la commune de Ouadhias, pour exprimer leur ras le bol et protester contre le manque en eau potable depuis plusieurs semaines. Les protestataires ont également fermé l’agence locale de la Sonelgaz, pour exprimer leur désarroi devant les chutes récurrentes d’électricité à Aït Graiche et ont organisé un sit-in dans l’enceinte de la daïra. Les contestataires se plaignent de la situation dans laquelle ils vivent depuis le début de cette saison estivale : « Nous vivons un calvaire au quotidien, notre souffrance s’accentue de plus en plus notamment en ce mois de Ramadhan et de canicule où la demande après ce précieux liquide est des plus importantes », fulminera Boualem, d’Ighil N’Ait Chila. Farid Salib, un autre membre du comité du village D’Aït Graiche continuera sur la même lancée : « Les villageois ont soif depuis le début de l’été l’eau nous parvient au compte gouttes, ce qui a contraint certains habitants à acheter les citernes tractables à 1 800DA ». Il est à rappeler que le comité de ce village a pris la décision de ne plus payer les factures de consommation d’eau jusqu’à la résolution définitive de leur problème qui perdure, selon ce membre dudit comité du village, depuis trop longtemps. Un troisième protestataire d’Aït Ali Ouahmed notera que moult écrits et réclamations ont été adressés aux responsables de l’APC et de la daïra de Tizi N’tleta, afin qu’ils agissent pour régler cette pénurie d’eau, sans qu’il y eut une suite favorable : « Nous avons fait des écrits, mais les responsables restent indifférents. Ils veulent nous pousser à l’émeute ». Nous apprendrons auprès des protestataires qu’une réunion a été enfin tenue au siège de la daïra, dans l’après-midi d’hier, en présence des représentants des deux comites des villages, du chef de daïra et les deux premiers responsables des agences ADE et Sonelgaz : « Nous avons soulevé les deux problèmes, à savoir l’eau et l’électricité. Les responsables nous ont promis de nous les régler dans les plus brefs délais », a affirmé M Salib Farid du comité d’Aït Graiche. Il convient de signaler que les habitants des villages El Djemaâ, Taghoucht, Ighil N’Ait Chila, Aït Ali Ouelhadj, Aït L’Hadj Ali….souffrent également de la rareté de l’eau depuis plusieurs semaines.

B. K.

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