Une production de près de 2 Millions de quintaux

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La wilaya de Bouira a enregistré durant la campagne moisson battage 2011/2012 une production céréalière estimée à 1.951.285 de quintaux, selon le directeur des services agricoles (DSA).

S’exprimant, hier, dans un point de presse, M. Morsli s’est dit satisfait des résultats obtenus cette année par la filière céréalière. Le bilan présenté par le DSA fait état d’un rendement de l’ordre de 24.60 quintaux à l’hectare. Le pic de rendement a été lui, estimé à 60 quintaux à l’hectare. Selon les chiffres communiqués par les services agricoles, la superficie semée à travers la wilaya s’élève à 79.351 hectares. Celle sinistrée représente seulement 45 hectares, contre 27 ha en 2011. En 2008, la superficie ravagée par les incendies dépassait largement les 7000 hectares. D’après le DSA, cette année, et malgré la canicule qui a sévi, la superficie sinistrée était seulement de 45 hectares. Selon M. Morsli, cela a été rendu possible grâce aux mesures prises en matière de préservation des récoltes contre les incendies. Le DSA a noté également que la superficie récoltée avoisine les 79.305 hectares. Selon lui, les quantités collectées à ce jour s’élèvent à 555.000 quintaux. L’opération de collecte se poursuit toujours à travers les 3 centres relevant du CCLS, Bouira, Ain Bessam et Sour El Ghozlane ainsi que les 14 points de collecte traditionnelle. La seule contrainte relevée selon le DSA cette année réside dans le fait que le CCLS n’a pas pu mettre en place 4 centres de collecte avancés au niveau de Bir Ghbalou, Dirah et Bordj Okhris. L’installation de ces centres avancés aurait pu soulager les agriculteurs des zones enclavées et contribuer à la stimulation du taux de collecte. Pour le DSA, plusieurs facteurs ont permis d’atteindre une telle production et ont stimulé les résultats de la filière céréalière. Il a cité entre autres, la bonne pluviométrie. Celle-ci a atteint 580 millilitres entre octobre 2011 et mai 2012. Cette pluviométrie, a expliqué le conférencier, a été bien répartie dans le temps, et a permis une bonne absorption ainsi qu’une humidification du sol. Ce qui a donné lieu à de très bonne germination et croissance de la plante. Autre facteur ayant stimulé la production céréalière, et cité par le DSA : il s’agit de l’intérêt grandissant constaté chez les agriculteurs ainsi que leur prise de conscience. Un intérêt suscité par les facilitations et les avantages offerts par l’Etat. Selon M. Morsli, les prix proposés par l’Etat sont très attractifs car ils garantissent aux agriculteurs une marge bénéficiaire non négligeable. A titre d’exemple, l’Etat, à travers le CCLS, rachète le quintal de blé dur à 4500 DA au lieu de 2100 DA, prix pratiqué en 2008. Idem pour le blé tendre racheté désormais à 3500 DA le quintal. En 2008, son prix était seulement de 1700 da. Quant à l’orge, il est proposé à 2500DA le quintal contre 1500DA en 2008. A cela s’ajoute un soutien financier accru pour l’acquisition d’engins agricoles. Sur ce volet, pas moins de 1 110 décisions pour l’acquisition de tracteurs et autres accessoires ont été notifiées par les services agricoles, selon le conférencier. Pour lui, depuis quelques années, tous les efforts de l’Etat vont dans le sens de l’amélioration de la production et l’accompagnement des professionnels de la filière céréalière. Le but recherché étant d’assurer la sécurité alimentaire.

D. M.

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