La hausse des prix du carburant, au début de cette année, a poussé les opérateurs privés du transport en commun, de plusieurs lignes, à augmenter le prix du ticket. À titre d’exemple, la majorité des transporteurs assurant la disserte Akbou vers les autres régions de la Soummam, a revu à la hausse le prix du ticket de 5 DA, alors que d’autres ont procédé à des augmentations de 10 DA.
Ces nouvelles mesures prises d’une manière unilatérale par les transporteurs ont suscité le mécontentement des usagers. Bien que les raisons avancées par les opérateurs du transport en commun pour justifier les nouvelles tarifications soient fondées, les syndicats défendant les intérêts de ces transporteurs, ont appelé hier, à l’annulation de ces augmentations et à reprendre les anciens prix du ticket. Les syndicalistes du l’UGCA, l’ONTA et l’UNAT, ont demandé à leurs adhérents d’attendre la concrétisation de la promesse du ministre des Transports, qui s’est engagé à promulguer un décret ministériel portant la réduction des impôts imposés aux transporteurs.
Pour rappel, ces syndicats se sont réunis, dernièrement, avec le directeur du transport de Béjaïa, en vue d’étudier une possibilité d’éviter les augmentations des tarifs du transport.
Les syndicats se sont engagés à maintenir les anciennes tarifications, alors que la direction du transport a informé les partenaires sociaux que le ministre de tutelle a donné un accord préalable pour la réduction des impôts et des frais d’entrée au niveau des gares routières, exigés aux transporteurs.
B.S.