La RN 15, du moins la partie située sur le territoire de la commune d’Aghbalou, 65 Km à l’est du chef-lieu de Bouira, est devenue carrément impraticable.
Cet important axe routier qui relie les daïras de M’Chedallah (Bouira) à celle de Aïn El Hammam (Tizi-Ouzou) est très fréquenté par les citoyens des deux rives du mont Djurdjura, notamment par les commerçants. Le comble est que la route avait connu des travaux de rénovation en 2007, mais s’est vite détériorée et dégradée. Culminant les 1200 m d’altitude, elle est rudement touchée durant la période de l’hiver à cause d’importantes chutes de neige et de pluies diluviennes engendrant des affaissements et glissements de terrain de la chaussée. La RN15 qui traverse une partie du PND (Parc National de Djurdjura) et la région féerique de Aïn Zebda et qui relie les rives nord et sud de la montagne du Djurdjura au niveau du Col de «Tirourda» reste fermée à la circulation durant une bonne partie de l’hiver. La négliger risque d’engendrer tôt ou tard sa fermeture. Ces usagers sont scandalisés par ce qu’ils qualifient d’une négligence outrancière qui perdure. Cependant, depuis le début de l’été la commune d’Aghbalou a certes entamé des travaux de fossés pour l’évacuation des eaux de pluie, or ces derniers avancent au ralenti. Même si les fossés peuvent éviter la dégradation rapide de la chaussée, cette dernière nécessite une prise en charge effective et en urgence.
Le CW 10 en piteux état
Le CW10, reliant le chef-lieu de la commune d’Aghbalou à la localité de Tazmalt (w Béjaïa) est dans un état de dégradation très avancé voire même impraticable en certains endroits. Ce chemin constitue l’unique accès aux villages de d’Ath Hamdoune, Ivahlal et Ighil Ouchekrid, relevant de la commune d’Aghbalou. Au quotidien, il est emprunté par des centaines d’usagers, notamment des transporteurs assurant la navette entre la localité de Tazmalt et les trois villages. Les transporteurs qui éprouvent toutes les peines du monde à rallier leurs localités respectives, sont les premiers à se plaindre de l’état piteux de cette route. Au delà du danger qu’elles représentent pour les automobilistes, les crevasses et autres nids de poule qui se sont formés partout sur cet axe routier ne font qu’accentuer le malaise des usagers qui voient pour ainsi dire leurs véhicules mis à rude épreuve. Cet état de fait a fait souvent réagir les transporteurs qui ont maintes fois interpellé les pouvoirs publics sur l’état de ce chemin. Un chemin complètement délaissé qui n’a bénéficié d’aucune opération de réhabilitation ces dernières années. Un des rares d’ailleurs dans la wilaya de Bouira, dans cette catégorie, à ne pas avoir été pris en charge par le secteur des travaux publics. Il se trouve que dans la même commune d’Aghbalou, des routes de catégories inférieures, à l’image des chemins communaux, ont bénéficié eux, d’opération de réhabilitation ou de modernisation. La prise en charge de cette route semble plus qu’urgente et les services concernés devraient songer à inscrire une opération de réhabilitation.
B. Damya

