Les élections locales pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas auront lieu le 29 novembre prochain, a annoncé hier un communiqué de la présidence de la République.
“Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé à la signature du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour jeudi 29 novembre 2012 en vue de l’élection des membres des Assemblées populaires communales et de wilayas», a indiqué le communiqué. Ces prochaines joutes électorales viennent ainsi compléter le processus entamé avec les législatives du 10 mai dernier. Cette échéance intervient également à la suite de la révision de la loi organique relative au régime électoral qui oblige désormais les candidats en lice dans les élections locales à obtenir au moins 7% des suffrages exprimés pour pouvoir accéder à la répartition des sièges. Plusieurs partis politiques ont déjà inscrit ces élections dans leur agenda politique, en lançant les préparatifs en vue d’être au rendez-vous et postuler aux sièges qu’offrent les 1541 assemblées communales et les 48 assemblées de wilayas, en attirant le maximum de voix.
Le corps électoral s’élevait lors des récentes législatives à 21.664.345 électeurs.
Plusieurs partis parmi les 47 formations politiques agréées ont adopté les programmes d’action de leurs commissions nationales respectives de préparation des élections locales. Dans ce contexte, le Rassemblement national démocratique (RND) avait indiqué que les programmes d’action de la commission “reposent essentiellement sur l’orientation et la coordination des commissions de wilayas installées au niveau de l’ensemble des bureaux de wilayas du parti”. Au moment où d’autres partis se pencheront lors du week-end sur les préparatifs en prévision de ces élections, le Front des forces socialistes (FFS) avait, quant à lui, exprimé son intention de s’impliquer pleinement dans les prochaines élections locales et se présenter dans le maximum de wilayas. La définition des normes et critères d’élaboration des listes de candidatures et de sélection des candidats, avait-il fait avoir, se feront avec le bureau politique et les membres du comité central, De son côté le FLN a indiqué par la voix de son secrétaire général que “des commissions de candidatures seront créées au niveau des kasmas et des mouhafadhate du parti”. La loi organique relative au régime électoral stipule dans son article article 66 que “les sièges à pourvoir sont répartis entre les listes proportionnellement au nombre de suffrages obtenus par chacune d’elles avec application de la règle du plus fort reste”. Toutefois, précise le texte de loi, “les listes qui n’ont pas obtenu sept pour cent (7%) des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges”. A ce propos, les observateurs estiment que lors des élections locales du 29 novembre prochain, plusieurs partis “n’auront pas la possibilité d’atteindre le taux de 7% requis», ce qui motivera, a-t-on indiqué les formations politiques à “se rassembler dans des listes communes”.
S. B. et Agence

