Par M. O. Benmokhtar
Le transport, voilà bien un secteur qui ne cesse de faire parler de lui dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Pas positivement malheureusement. Le secteur compte, en effet, énormément de lacunes en dépit des efforts déjà consentis dans le domaine. Le calvaire des citoyens lié au secteur n’en finit pas. Le manque d’infrastructures de base, telles les abribus, est ressenti partout. Au niveau du chef-lieu même de la wilaya, les voyageurs sont exposés aux aléas du climat, rude en été comme en hiver. Que peuvent donc espérer les communes et les villages ? Ils ne peuvent que prendre leur mal en patience. Malheureusement pour les voyageurs de la région, le calvaire qu’ils endurent se conjugue au pluriel. En plus de ces carences, ils doivent faire avec la loi des transporteurs eux même qui ne respectent, généralement, que « leur » loi. Cela dans la mesure où, les responsables du secteur semblent être démissionnaires. Sinon comment peut-on expliquer autrement le fait que ces transporteurs augmentent les prix à leur guise. Au niveau des arrêts, qui n’ont d’arrêts que le nom, les fourgons ne bougent qu’après avoir fait « le plein » de voyageurs, quitte à y rester toute la journée, sans être aucunement inquiétés ou rappelés à l’ordre. Les opérateurs ne sont, en fait, soumis à aucun cahier des charges. Les week-ends et les jours fériés, la situation se complique encore davantage. Au niveau des « presque » stations et autres arrêts, c’est le désert. Les voyageurs se retrouvent ainsi livrés à eux-mêmes. En fait, ce constat est fait depuis plusieurs mois déjà mais rien n’est fait pour améliorer, un tant soit peu, le dur quotidien des usagers obligés de supporter encore cette situation en attendant des jours meilleurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’énormément de choses restent encore à faire dans le domaine des transports dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
M.O.B
