Les prix toujours en hausse

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Les ménages dans la daïra de Tazmalt ne sont pas au bout de leur peine. Après les dépenses faramineuses du mois de Ramadhan et de Aïd el fitr, c’est le tour de la rentrée scolaire, avec son lot de dépenses, notamment les fournitures scolaires. Mais avant cela, et comme un malheur n’arrive jamais seul, la mercuriale, en « trouble-fête », vient se greffer à une situation cauchemardesque vécue jusque là par les ménages de la région de Tazmalt. Alors que l’on pensait que les prix, après la fin du mois de Ramadhan, allaient connaître une baisse, il s’est produit carrément le contraire. En effet, après un tour au marché hebdomadaire de Tazmalt, nous avons constaté que la mercuriale s’est « affolée ». Les prix des légumes ont augmenté d’une manière vertigineuse. Les haricots se vendent à 180 DA/kg, la courgette 150, la carotte entre 80 et 90 DA, la pomme de terre est entre 60 et 70 DA/kg, la tomate pas moins de 60, l’oignon ne descend pas de 50 et la laitue est cédée à 120 da/kg ! Tout le monde sera d’accord pour dire que cette flambée est plus que mal venue, à quelques jours seulement de la rentrée sociale ! Dans le même marché la vente des articles scolaires a fait son apparition. Des étals sont aménagés pour l’occasion par des vendeurs saisonniers. Les ménages s’enquièrent des prix et ces derniers sont très élevés. Dans la ville, l’on ne se bouscule pas encore devant les librairies, qui sont, au demeurant, achalandées de fournitures scolaires, afin d’attirer les clients. Mais les prix affichés sont variablement appréciés. Si les libraires affirment que les tarifs n’ont pas connu d’augmentation, les ménages, pour leur part, pensent tout le contraire. Il est vrai que chaque année les prix des fournitures scolaires connaissent un renchérissement relatif. Si l’on prend l’exemple des cahiers, celui de 32 pages ne fait pas moins de 15 DA, celui de 64 pages fait 20 et 96 pages est à 25, dans toutes les librairies de la ville. Avec le nombre de cahiers dont chaque élève a besoin, la note risque d’être salée, sans compter, bien évidemment, les autres fournitures. Pour leur part, les sacs à dos, dont raffolent les élèves, sont cédés entre 400 et 1600 DA l’unité. En conséquence, les ménages devraient consentir d’énièmes sacrifices pour venir à bout des listes et des exigences de leurs enfants. Leur calvaire n’est donc pas prêt de connaître sa fin, avec tous les autres frais liés à la scolarité de leurs enfants !

Syphax Y.

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