La rentrée scolaire à Tizi-ouzou risque d’être difficile et la surcharge des classes, notamment en première année secondaire, sera vraisemblablement inévitable, et ce, malgré les assurances des responsables du secteur. Les regards seront focalisés vers les lycées, plus particulièrement cers les classes de premières années secondaire. Et pour cause, une surcharge, peut être sans précédent, est pressentie pour les classes des nouveaux arrivants à ce cycle. Un problème « national » qui découle des réformes du secteur de l’éducation entamées en 2008. En effet, cette année là à la rentrée de septembre, deux promotions arrivaient en même temps au cycle moyen. Quatre années plus tard, cette même « double » promotion est aux portes du lycée. Ils sont, cette année, 45.078 élèves attendus dans les lycées, dont 21.562 sont en première année, toutes filières confondues. La conséquence est facilement concevable. Les classes de seconde (1e AS) pourraient, en effet, facilement dépasser les 50 élèves. Un retour aux conditions des années 90 qui ne semble pas pour autant déranger les responsables du secteur à Tizi-Ouzou. D’autres solutions, bien plus adaptées, se doivent d’être trouvées avant que le problème ne s’implante. Car, on est tenté de se demander, dans la situation actuelle, si les quelques dortoirs et autres laboratoires transformés en salles de classe à cet effet, dans certains établissements scolaires, seraient suffisants pour absorber le nombre d’élèves attendus en première année secondaire pour cette rentrée scolaire 2012/ 2013. Au départ, la direction de l’éducation annonçait la réception, pour la rentrée de septembre 2012 de 7 lycées, pour n’en ouvrir au final que 4. Ces derniers, prévus dans les communes de Mekla, Souk El Tenine (Maâtkas), Béni Douala et Aït Aïssa Mimoun, qui s’ajoutent aux 56 établissements secondaires fonctionnels que compte la wilaya, ne peuvent remédier à cette situation qui préoccupe déjà les parents. Ces derniers craignent de voir l’année scolaire de leur progéniture mouvementée suite à cette surcharge attendue des classes.
C. T.