Les classes surchargées

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La rentrée scolaire ne se fera pas sans difficultés dans la daïra de Boghni, ceci en raison du manque dans les structures d’accueil, notamment des lycéens dont les inscriptions ont débuté aux premiers jours de ce mois de septembre.

En effet, avec seulement trois lycées pour une circonscription qui compte plus de 70 mille habitants, la situation présente des difficultés à faire respecter les normes pédagogiques, du fait que les établissements connaîtront, encore cette année, des surcharges dans les classes. Ce sera sans doute le fait marquant de la rentrée scolaire à Boghni, d’autant plus que nos sources affirment qu’au niveau du technicum Dahmani Mohamed, la moyenne des élèves par classe atteindra les 40 pour les inscrits en première année. De plus, toutes les spécialités seront concernées par le surplus des élèves, venus des établissements du moyen soumis depuis quelques années déjà au même phénomène, en plus des taux de réussite élevés à l’examen de passage au lycée. Néanmoins, les vrais raisons des surcharges auxquels seront confrontés aussi les lycées Zamoum et le lycée intercommunal d’Assi Youcef sont à chercher au niveau du manque de vision des autorités locales concernant la définition de la carte scolaire, et ce en dépit de l’alerte donnée, affirme un enseignant de la région, « sur la nécessité de bâtir un nouveau lycée après le constat du fait que le technicum ne peut plus contenir la vague de lycéens, notamment après le changement de statut et le retour au système d’enseignement classique ». Ainsi donc, au vu des péripéties qu’a connues la réalisation du lycée d’Assi Youcef, justifiées par les problèmes d’expropriation du terrain sur lequel a été implanté l’établissement, il est fort à parier pour les mêmes raisons, en plus de la difficulté de trouver un terrain pour doter la commune d’un nouveau lycée, que la pression signalée sur les établissements du secondaire durera encore quelques années contrairement aux écoles primaires où le taux d’occupation des classes est moyen dans les zones rurales .

M Haddadi

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