Le chef-lieu se dégrade

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Le chef-lieu de la commune de Aïn Zaouïa, classé dans presque toute son étendue comme zone urbaine, à l’exception de

sa périphérie connue par ses terres agricoles, connaît une dégradation sans précédent.

Les dernières intempéries ont révélé encore une fois, le manque à gagner en terme de viabilisation des lotissements et des deux cités du centre urbain, la cité des frères Brahimi et la cité Helouane. En effet, pratiquement toutes les voies et les accès sont impraticables, en l’absence d’un système de drainage et d’évacuation des eaux pluviales, pourtant programmé pour sa mise en œuvre dans le cadre de l’opération d’amélioration urbaine. En ce sens, il faut savoir que la direction de l’urbanisme de la wilaya a donné son feu vert à une entreprise pour entamer les premiers travaux, pour finalement se déjuger le mois dernier en engageant une autre procédure d’octroi du marché en dépit de l’avancée des premières opérations. L’arrêt des travaux ne fera que retarder, encore plus, le plan mis en œuvre depuis plus d’une décennie pour épargner à la zone urbaine les risques d’inondations et même d’effondrement du pont séparant les deux rives de Ain Zaouïa . Indépendamment de cet état de fait, la partie de la RN30 traversant la rue commerçante de la localité est dans un piteux état, d’autant plus que sur plus de 200 mètres, la chaussée est pleine de crevasses et de nids de poules, ce qui cause des désagréments énormes aux usagers de cette route reliant Boghni à Draâ El Mizan, en plus de l’image hideuse que donne le chef-lieu d’une commune pourtant promise, il y’a quelques années, à un bel avenir. Sur un autre chapitre, les cités et les quartiers situés en amont de la localité vivent une urbanisation anarchique, en raison de la prolifération des constructions ne respectant pas les normes fixées par la loi. Ce qui complique davantage la situation et freine les initiatives qui visent à mettre en place un plan de viabilisation qui doit commencer par la réfection des réseaux divers, à savoir de l’assainissement, l’alimentation en eau potable et le drainage des eaux pluviales, avant d’arriver à la réhabilitation des axes routiers du périmètre urbain dont l’extension peut survenir dans le prochaines années, après la modification du PDAU. Un plan que les autorités locales peinent à approuver à l’instar des autres communes de la wilaya.

M. Haddadi

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