Des perturbations enregistrées

Partager

Le problème de la surcharge et la mauvaise gestion administrative sont à l’origine des perturbations enregistrées dans plusieurs établissements au premier jour de la rentrée scolaire.

Une virée au lycée Saïd Hamdine, sis à Hydra, nous a permis de constater l’anarchie dans laquelle s’est déroulé le premier jour de la rentrée scolaire. Plusieurs élèves n’ont pu rejoindre leurs classes, car beaucoup d’enseignants étaient absents. « Je vais repartir à la maison, car les enseignants ne sont pas là nous ne connaissons même pas l’emploi du temps », s’est exclamée une élève, rencontrée à la sortie du lycée. Le non achèvement des inscriptions est aussi parmi les causes de ces perturbations. « Au début on nous a dit que les élèves de la deuxième année pouvaient effectuer leurs inscriptions le premier jour de la rentrée, mais maintenant ils ont refusé de nous faire rentrer », a fait savoir un autre élève. La grève des adjoints de l’éducation a dégradé un peu plus la situation, surtout sur le plan organisationnel, selon le porte-parole du conseil des lycées d’Algérie (CLA). « Beaucoup d’établissements n’ont pas connu de rentrée pour différentes raisons, à savoir les inscriptions des élèves qui n’ont pas été faites et la grève des adjoints de l’éducation », a-t-il dit. Le problème de l’organisation est causé également par la surcharge des classes, notamment dans les lycées et les CEM, où les classes atteignent les 40 élèves. « Ce problème va influer négativement sur le déroulement des études », a affirmé hier, Nouar Larbi, le secrétaire général du conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST). En mettant en exergue la nécessité d’ouvrir, d’une façon impérative, des postes aménagés, afin de faire face à ce problème. De son côté le secrétaire général du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane, a estimé que cette surcharge est due au retard accusé dans la réalisation des établissements scolaires, au niveau national, « car la réalisation de plusieurs écoles n’a pas été terminée depuis plusieurs années. Il faut mette en place une enquête, pour connaître les causes de ce retard », a-t-il noté. Par ailleurs le ministre de l’éducation nationale, M. Baba Ahmed, a assuré que, des solutions palliatives ont été prévues pour régler le problème de la surcharge au niveau des CEM, alors qu’au niveau des lycées, de nouveaux établissements seront, à l’avenir, construits à cet effet.

Samira Saïdj

Partager