Par M. O. Benmokhtar
La population de Souk El Tenine doit certainement pousser un grand ouf de soulagement, en constatant que les travaux d’aménagement du réseau routier de la commune sont pris en charge. Enfin ! Doivent se dire ces habitants qui ont souffert le martyr à cause de la dégradation de certaines routes, dont l’état a été aggravé par les intempéries de février dernier. Ainsi, il a fallu presque 8 longs mois pour que les dommages de cette tempête soient pris en charge. Les Soukelteninois doivent s’estimer plutôt heureux, car dans certaines localités, les affaissements, survenus durant les mêmes intempéries, sont toujours en l’état. Les élèves qui ont rejoint leurs écoles, dimanche, ont dû constater, à leur grand dam, que rien n’a été fait pour réhabiliter leurs établissements respectifs, ayant ont été dégradés par la tempête. Souffrant déjà d’un manque flagrant en matière d’infrastructures, la wilaya de Tizi-Ouzou, voire toute la Kabylie, se retrouve incapable d’entretenir et de sauvegarder ce qu’il en existait déjà pour le grand malheur de la population qui en paye les conséquences. Le réseau routier devrait en fait être renforcé avec l’ouverture d’autres tronçons. Idem pour le secteur de l’éducation, dont l’insuffisance structurelle s’est révélée au grand jour, à l’occasion de la rentrée scolaire, dimanche dernier. Au lieu d’un éventuel renforcement, on se retrouve ainsi avec des structures abandonnées et livrées à elles-mêmes. Pourtant, au lendemain de cette catastrophe naturelle, des engagements ont été formulés afin de réparer dans «les meilleurs délais tous ces dégâts». Malheureusement cela est resté sans suite. Ce sont souvent les pouvoirs publics qui sont pointés du doigt, mais toujours est-il que, et c’est là une réalité frappante, la région fait face à un manque terrible en matière d’outils de réalisation. Les entreprises qualifiées ne courent pas les rues en Kabylie et c’est ce qui fait d’ailleurs que plusieurs structures ne voient toujours pas le jour. Cela dit, il faudrait, au moins, sauvegarder ce qui existe déjà et c’est là le rôle des pouvoirs publics.
M.O.B
