Le club dans l’expectative

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Le forfait déclaré en milieu du championnat, la saison passé a anéanti l’Espérance sportive de Beni Maouche, un club qui a évolué dans le championnat de la division pré honneur de la ligue de Béjaïa. Les assemblées générales ordinaires pour la présentation des bilans moral et financier et celle élective pour l’élection d’un comité qui puisse gérer et représenter le club n’ont pas encore eu lieu. Sans président du CSA, les diverses subventions tant attendues pour subvenir aux besoins du club sont toujours bloquées. Sans entraîneurs ni recrutement de joueurs, le secrétaire général d’APC a avoué que l’engagement de l’équipe fanion et de celle des juniors est d’ores et déjà compromis mais que le club fonctionnera sans qu’il soit décidé si c’est avec les équipes cadettes ou avec les minimes. Le point positif est que les supporters continuent d’accorder un soutien indéfectible à leur équipe. « Notre équipe va disparaître cette saison au grand dam de nos supporteurs qui n’ont de loisirs que le stade ou ils convergent chaque vendredi ou samedi pour soutenir leur équipe », a déclaré un supporteur dépité et qui n’arrive pas à digérer la disparition de l’équipe. La question que le commun des mortels se pose est la suivante : les équipes des autres disciplines du club sportif amateur, l’espérance sportive de Beni Maouche, vont-elles disparaître aussi et emporter avec elles le rêve de centaines de sportifs amateurs que compte le club ? Même la commission d’homologation des stades de la ligue de Béjaïa y est allée de son grain de sable pour bien coincer la machine, en émettant des réserves pour l’homologation du terrain de Beni Maouche. Cela étant, le moins que l’on puisse dire c’est que l’Espérance de Beni Maouche n’est pas encore au bout de ses peines, elle n’arrive toujours pas à se débarrasser de la toile de précarité qui la tient prisonnière depuis la saison écoulée. Les jeunes de cette commune, de 1014 martyrs, ne perdent toujours pas espoir et croient dur comme fer qu’un homme émergera du lot pour sauver en extremis ce qui reste à sauver de la maison de l’Espérance. Tous les espoirs demeurent donc permis !

L. B.

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