Une semaine après la rentrée scolaire, l’école primaire de Thikaâthine demeure toujours fermée et les élèves n’ont pas encore rejoint leurs classes. Cela, du fait que leurs parents n’aient eu, jusqu’à présent, aucune réponse de la part des autorités concernées, quant à leurs revendications exprimées pendant toute la première semaine qui a suivi la rentrée scolaire. En effet, les parents des élèves de cette école réclament avec insistance le départ de la directrice de l’établissement, car, selon le président de l’association des parents d’élèves, « elle ne remplie pas les critères dus à ses fonctions, vu son âge avancé et son handicap qui ne lui permet pas d’accomplir correctement ses missions administratives et pédagogiques ». De plus, ils insistent toujours sur le départ de l’enseignant de Français, du fait qu’il ne respecte pas, selon eux, le règlement intérieur de cette institution éducative. « Souvent, il vient en classe dans un état d’ébriété avancée et inconscient, ce qui est contraire à la morale et à la mission éducative qui doit être la sienne et il ne peut, dans son ivresse donner des cours aux élèves », a expliqué le président de l’association des parents d’élèves. Devant cette situation qu’ils jugent « critique et scandaleuse », les parents d’élèves refusent que leurs enfants rejoignent leurs classes. « On ne peut pas permettre à nos enfants de suivre des cours dans des conditions pareilles. À travers cette action de boycott des cours par nos enfants, nous appelons les autorités concernées à nous entendre et nous espérons qu’ils régleront ces problèmes dans les plus brefs délais, pour que nos mômes puissent rejoindre leurs bancs d’école sans avoir de retards conséquents», a expliqué un autre parent d’élève. Ainsi, après une semaine de grève, rien n’a bougé dans cette école, et aucune décision n’a été prise de la part des autorités concernées concernant les départs de la directrice et de l’enseignant de français. De même que les salles de classes restent affreusement vides de leurs élèves. Pour rappel, les parents d’élèves avaient, suite à une réunion qu’ils avaient tenue à la fin du mois de juin passé signalé ce problème à l’APC de Boudjima, à la daïra de Makouda ainsi qu’à la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou, mais sans pour autant que leurs revendications soient satisfaites. Le président de l’association des parents d’élèves, déclarera que cette grève des écoliers sera maintenue jusqu’à l’obtention d’un engagement de la part des responsables concernés concernant leurs revendications cités plus haut.
R. Arkam