Plusieurs établissements de santé de la wilaya de Béjaïa sont paralysés, depuis hier, par une grève, suite à l’appel de la fédération nationale de la santé affiliée au SNAPAP, lancé le premier du mois en cours. Cette grève de trois jours concerne 6 établissements de santé de la wilaya, à savoir l’EPH Amizour, l’EHS Ilmaten et les EPSP de Sidi Aïch, Adekar, El Kseur et Kherrata. A travers cette contestation, les grévistes veulent dénoncer ‘’les promesses non tenues’’ par les responsables et la non application sur le terrain de tout ce qui a été convenu entre les syndicats de la tutelle. Pour Salem Kouach, coordinateur de wilaya auprès du SNAPAP santé il faut procéder à la correction rapide des aberrations entachant les nouveaux statuts particuliers des personnels de la santé à savoir le glissement catégoriel pour les paramédicaux brevetés, la révision du statut des corps communs et celui des puéricultrices et des infirmiers du bloc opératoire. Le SNAPAP santé interpelle aussi les pouvoirs publiques quant à « la situation désastreuse des travailleurs contractuels et vacataires du secteur » et demandent leur « intégration définitive et le payement des arriérés de salaires ». Il en est de même pour la liberté de l’exercice syndical que le SNAPAP revendique pour mettre fin aux divers harcèlements que les délégués de ce syndicat autonome subissent, selon le communiqué émanant de la fédération nationale santé du SNAPAP.
N. T.