Le film ‘’Krim Belkacem’’, dont le premier tour de manivelle a été effectué dimanche dernier, sera fin prêt dans trois mois. Le tournage du film durera 12 semaines.
Le film est déjà très attendu, vu qu’il retrace la vie de l’un des architectes de la guerre de libération et un militant de la cause nationale. Le rôle de Krim Belkacem est incarné par Sami Allam, celui-là même qui a déjà interprété le rôle de Krim Belkacem, personnage secondaire, dans le film Mostapha Ben Boulaid en 2007. Sauf que cette fois, il incarne le rôle principal, d’où « la difficulté de sa tâche », a-t-il déclaré à l’APS, dimanche lors du lancement du tournage du film. « Incarner Krim Belkacem exige courage et audace pour bien rendre hommage à cette personnalité-clé de la guerre de libération nationale du joug colonial », a dit l’acteur, affirmant qu’il a eu plusieurs contacts et conversations avec les anciens compagnons de Krim pour bien connaître sa personnalité avant d’incarner le personnage. Deux autres militants de la cause nationale et non des moindres sont incarnés dans le même film. Il s’agit du colonel Amirouche et Abane Ramdane. Les deux rôles sont attribués respectivement à Boualem Zeblah et Mustapha Laribi. Les trois acteurs se disent fiers d’incarner ces glorieux personnages. Le film sera tourné à Alger, en Kabylie, ainsi qu’en Tunisie, en Egypte et en Suisse. Il retracera les différentes étapes de la vie de Krim et inévitablement une bonne partie de l’histoire de l’Algérie. Les événements du film commencent au lendemain des événements de 1945. La première action du film se déroule sur les hauteurs de la Soummam, en Kabylie, où l’on voit l’arrivée des leaders historiques de la Révolution venus assister au congrès de la Soummam, dont notamment, Krim Belkacem, le colonel Amirouche, le colonel Lotfi, Saad Dahleb et Amar Ouamran. Le film est produit par le ministère des Moudjahidines et réalisé par Ahmed Rachedi. Le scénario est écrit par le journaliste Boukhalfa Amazit et le commandant Azzedine. Le coup d’envoi du tournage a été donné dimanche dernier au niveau du parc d’attractions et de loisirs de Ben Aknoun. « Nous avons accusé un grand retard dans la réalisation de telles œuvres, en raison des problèmes d’ordre social auxquels devait faire face la jeune Algérie, tel l’analphabétisme et le chômage…», a déclaré le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Chérif Abbas, à l’occasion du début du tournage du film que le grand public attend d’ores et déjà avec impatience.
M.O.B

