Absence de la protection civile déplorée

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Le chef-lieu de la daïra de Boghni demeure l’un des moins nantis, de la wilaya de Tizi-Ouzou, en matière d’infrastructures publiques à même d’assurer certaines missions de l’Etat.

Le secteur le plus éloquent sur ces carences est sans nul doute l’absence, sur tout le territoire de la circonscription, de structure et de moyens d’intervention en cas d’accident ou de sinistre. Même le minimum qui était assuré auparavant au centre-ville par une permanence de la protection civile n’existe plus depuis maintenant plus de 5ans. Le projet de réalisation d’une unité de protection civile, près de la cité Chouhada, bute sur de nombreuses difficultés.

Les habitants des cités et des rues commerçantes de la ville sont contraints de s’organiser et de faire appel à la solidarité en cas d’évacuation de malades à l’hôpital ou d’incendies survenus dans des habitations et des locaux commerciaux, l’unité de la protection civile de Ouadhias, la plus proche, étant distante de plus de 14 km.

Pour les citoyens de la commune de Boghni, de plus en plus nombreux avec l’extension urbaine qu’a connue le chef-lieu, il y a urgence de trouver une solution à ce problème posé depuis plus d’une décennie, surtout après la délocalisation à Ouacifs du projet de réalisation d’une unité pour les soldats du feu.

Autre raison d’urgence, la commune de Boghni dispose d’un parc naturel classé réserve mondiale de biosphère du côté de Tala Guillef sans bénéficier de dispositif pour assurer sa protection en cas d’incendies.

M Haddadi

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