Lors d’une opération de réparation sur une avarie survenue sur le réseau d’AEP, à l’extrémité du boulevard Makhlouf Amar, face au siège de la SDE (ex SONELGAZ) dans la ville de M’Chedallah, une équipe d’entretien de l’ADE a déterré l’ouvrage et a eu la surprise de tomber sur deux conduites de réseaux importants, l’une de l’AEP et l’autre de l’assainissement, posées côte à côte. Bien plus grave encore, les conduites sont toutes les deux anciennes, vétustes et amiantées. Un fait qui n’a pas tardé à faire rappliquer de nombreux résidents de cet important boulevard du chef-lieu de la daïra, lesquels dénoncent énergiquement cet état de fait et font part de leurs inquiétudes de voir les deux liquides de ces conduites principales se mélanger et provoquer une véritable catastrophe sanitaire. Sur les lieux, il est aisé de constater qu’effectivement, les deux ouvrages, que rien ne sépare, présentent toutes les deux une inquiétante et apparente usure. La 2ème remarque frappante est celle d’un ouvrier, qui s’activait à découper, à l’intérieur de la fosse penchée sur la conduite d’AEP, au niveau de l’avarie, une partie de l’ouvrage, à l’aide d’une tronçonneuse. En se relevant, l’ouvrier était recouvert de sueur et d’une pellicule blanchâtre et, ne portant aucun masque de protection, il respirait à plein poumons cette poussière cancérigène. L’inquiétude des citadins s’explique par le fait que les avaries sur ces deux réseaux sont fréquentes et se produisent par intermittence, d’où des risques réels de MTH qui planent, de manière discontinue, sur cet important quartier résidentiel. De plus, la plupart des autres regards d’évacuation des eaux pluviales sont inopérants et leurs couvercles disparus ou détériorés.
O. S.