Les riverains du centre de santé de la localité de Zouboudja, dans la commune de Aïn Turk, se plaignent régulièrement des désagréments engendrés par l’inconvenante installation de bacs à ordures. En effet, certains citoyens rencontrés, refusant d’être condamnés à vivre parmi toutes ces ordures et saletés, interpellent, encore une fois, les responsables concernés pour intervenir afin de mettre un terme à cette situation accablante. « Bien que le problème ait été signalé à plusieurs reprise aux services concernés, rien n’a été fait pour arranger les choses », déplore un citoyen qui s’interroge sur la nécessité d’élire des gens à la tête de la municipalité et de nommer des responsables qui trouveraient, ensuite, du mal à gérer des situations aussi élémentaires du quotidien des citoyens. « On se demande ce que l’on doit faire pour être entendus », s’interroge un autre dans la foulée. En plus, la présence de ces bacs à ordures dans un tel endroit contraste, bel et bien, avec la mission dudit établissement dont le credo est de veiller à la santé des habitants de cette localité. Son image et sa crédibilité se trouvent mises à mal par ces amoncellements d’ordures à son entrée. Un détail qui semble échapper aux autorités locales. Ce problème n’est qu’un cas parmi tant d’autres à travers les contrées de la wilaya et qui rend compte, encore une fois, que la gestion des ordures et déchets est devenue, au fil du temps, un sérieux problème.
Le gaz naturel n’arrive toujours pas à Oued R’Khem
Le village Oued R’Khem, dans la commune de Aïn Turk, à une dizaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de Bouira, n’est pas encore raccordé au gaz de ville. Les villageois ne cessent de se plaindre auprès des services compétents pour bénéficier de cette commodité mais en vain. Certains habitants de ladite localité se disent las de l’acheminement des bonbonnes de gaz, notamment durant la période hivernale où ils s’affrontent même à la pénurie de celles-ci.
» Tous les villages voisins sont raccordés au gaz naturel sauf le notre », déclare désespérément Tahar, commerçant de son état.
Avant d’ajouter pour exprimer son courroux quant à cette situation qui est loin de connaître son épilogue :
« Plusieurs années se sont écoulées sans qu’on intervient pour mettre un terme à ce calvaire qui a trop duré.
On a, pourtant, interpellé les pouvoirs publics, à maintes reprises, mais, à présent, rien n’a été encore fait ».
R. B.