Nous apprenons que les deux quartiers mitoyens, les 56 et les 42 logements, de Vou Aklane, réalisés dans le cadre du programme promotionnel CNEP/APC vont, enfin, bénéficier dans un proche avenir d’un projet d’aménagement. Leur inscription étant retenue, notre source nous apprendra que le cahier des charges est en voie de finition, qu’un avis d’appel d’offres est d’ores et déjà lancé à travers des quotidiens nationaux et qu’enfin, le dépôt des soumissions est juste une question de jours. Voila une bonne nouvelle qui réjouira sans aucun doute les résidents de ces quartiers, dont la dégradation sur tous les plans est, le moins qu’on puisse dire, insupportable. Ces quartiers, réalisés il y a à peine 10 ans e, à les voir, on dirait qu’ils sortent tout droit de la 2ème guerre mondiale, avec leur dégradation tout azimuts, conjuguée à un incroyable délaissement de la part des pouvoirs publics engendrant des montées au créneau, cycliques, des résidents, notamment durant les saisons humides. Des dizaines de pétitions avaient été adressées aux différents responsables, mais elles demeuraient, jusque-là lettres mortes. Cette pression s’est avérée payante au bout du compte et a fini par aboutir. Bizarrement, une première enveloppe de 600 millions de centimes, octroyée à ces quartiers en 2010 par le wali, qui avait été interpellé par les citoyens lors de l’inauguration du boulevard modernisé de la nouvelle ville mitoyenne, aurait bénéficié selon quelques indiscrétions colportées au sein de l’APC, à une autre agglomération de la même commune. De ce fait, il aurait fallu aux résidents de ces quartiers patienter encore 2 ans supplémentaires pour voir leurs revendications, qui revêtent d’une urgence avérée, vu que certaines voies d’accès sont dans un état lamentable. Des accès qui desservent le plus important lycée de la région en matière de places pédagogiques, le lycée Nasreddine, un important CEM (Amrouche Mouloud) et 2 écoles primaires. Des allées non revêtues et copieusement arrosées par de continuelles avaries des réseaux d’égouts vétustes, pour ne citer qu’un exemple des plus contraignants. A noter que le bâti de ces quartiers a subi les mêmes dégradations, au point où des blocs résidentiels entiers sont ébranlés du sommet à la base, offrant un terrifiant décor de délabrement à cause d’un manque flagrant d’entretien. Ces deux cités nécessitent, sur ce plan, une autre opération de rénovation pour freiner la dégradation galopante qui n’est pas sans danger sur les habitants.
Oulaid Soualah

