Si le collège, Chahid Bounzou Zoubir de Seddouk Ouadda, sur le plan pédagogique, fonctionne à merveille avec de bons résultats réalisés l’année passée, il fut classé quatrième au niveau régional, il n’en demeure pas moins qu’il souffre de multiples carences en moyens humains et matériels. Cela fait quatre ans que plusieurs agents ont quitté l’établissement pour une raison ou une autre, notamment les départs en retraite, et ils ne sont toujours pas remplacés. Résultat, le manque d’effectif affecte l’entretien de l’établissement et vous voyez bien dans quel état se trouvent les espaces verts par exemple. Il n’y a pas non plus d’association des parents d’élèves. L’ancien comité a été dissout l’année passée et il n’y en a pas eu un autre. Autres problèmes, l’établissement ne possède pas encore de cantine, alors que beaucoup de ses élèves viennent de loin. Plusieurs enseignants aussi d’ailleurs, certains d’entre eux ont même préféré partir à peine installés, à cause justement des moyens d’accueil qui font défaut. L’établissement a pourtant bénéficié d’un projet de cantine, le choix du terrain est fait depuis belle lurette mais les travaux tardent à être lancés. Sur le plan de l’encadrement pédagogique, c’est le seul établissement qui ne possède pas de logements de fonction, ce qui pour conséquence le fait que les nouveaux enseignements quittent l’établissement très rapidement. Pour couronner le tout, le chemin, de 500 m, qui relie le collège à la RN26, se résume à une piste terreuse, sans bitume ni même une couche de TVO, ce qui fait que les élèves et les enseignements arrivent en classes avec les souliers chargés de gadoue. Ceci dit, un nouveau directeur vient d’y être nommé peut-être arrivera-t-il à redresser la situation.
L.Beddar

