Le ministère de l’Intérieur leur a donné le maximum, estime Ould Kablia

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« Nous avons défendu plus qu’il ne le faut les droits des gardes communaux et nous continuons de le faire », a souligné M. Ould Kablia dans une déclaration à la presse en marge d’une séance à l’assemblée populaire nationale (APN) consacrée au débat du plan d’action du gouvernement. Mais il semble, a-t-il ajouté que les gardes communaux « sont partagés entre la rue et le dialogue » en allusion aux déclarations de certains agents de ce corps qui refusent les mesures proposées par le ministère de l’intérieur concernant les pensions de retraite de cette catégorie. Le ministère de l’Intérieur a adopté en août dernier, à l’issue d’une réunion ayant regroupé les deux parties, une série de mesures en faveur des revendications des gardes communaux relatives à l’augmentation des salaires, la revalorisation du régime indemnitaire avec possibilité de cumul de la pension de retraite avec d’autres revenus. Au terme de cette réunion il a été convenu de poursuivre les contacts par des rencontres périodiques pour l’évaluation de la mise en œuvre des mesures. M. Ould Kablia avait indiqué au cours des derniers jours que « les gardes communaux n’auront pas le statut de police communale ». Par ailleurs, le ministre a fait savoir mercredi à la presse que la loi organique relative au régime électoral ne sera pas révisée précisant que les services de son département préparaient les textes d’application.

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