Les villageois réclament une passerelle

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Le village de Raffour, situé à l’Est du chef-lieu de la commune de M’Chedallah, est composé de deux villages, Ighzer et Taderth, qui sont séparés par la RN15. Une route que traversent quotidiennement des centaines d’automobilistes, des travailleurs, des femmes, des écoliers… qui sont exposés à un danger certain lorsqu’ils traversent cette route très fréquentée. De nombreux accidents sont survenus sur ce tronçon et ont coûté la vie à plusieurs citoyens et des séquelles à d’autres. En outre, un bouchon monstre se forme à ce niveau, particulièrement en période estivale durant laquelle le trafic routier se multiplie, engendrant des embouteillages qui se produisent au centre-ville et qui s’allongent le long de l’agglomération. Les véhicules, en tout genre, dégagent d’énormes quantités de gaz créant un halo de fumée toxique qui enveloppe cette belle petite localité. Ces embouteillages sont aggravés par les nombreux commerçants qui squattent les trottoirs et obligent, ainsi, les piétons à emprunter la chaussée. Les membres du comité de village affirment que «pour remédier à cette situation, il suffirait de réaliser une petite passerelle pour éviter, tant aux habitants du village Raffour qu’aux centaines de milliers d’usagers de la RN15, tous ces désagréments ». Les citoyens s’étaient pourtant manifestés et avaient réclamé une solution pour remédier à cette situation. « Nous avons rédigé plusieurs courriers qui sont, jusqu’à l’heure, restés sans réponses », indique Amar, résident de la localité. En effet, les habitants de Raffour ne sont pas restés de marbre devant cette situation lamentable. Ils ont, à maintes reprises, saisis à travers des requêtes, les administrations concernées, telles la direction des travaux publics de Bouira et l’APC de M’Chedallah, mais malheureusement, aucune suite n’a été donnée à leurs doléances. En attendant que les autorités ne songent à prendre les mesures nécessaires, les villageois de cette localité doivent prendre leur mal en patience.

H. B.

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